La journée mondiale des pauvres nous appelle aujourd’hui à l’action.

Avec plus de 8,8 millions d’habitants sous le seuil de pauvreté, 6 millions de chômeurs et 150 000 décrocheurs scolaires chaque année, la pauvreté reste pour beaucoup trop de femmes, d’hommes et d’enfants une réalité au sein même de notre pays.

Nos concitoyens pauvres, ces « derniers de cordée », ne doivent pas être les oubliés de la politique gouvernementale. Il faut cesser de penser que la pauvreté est une donnée à laquelle nous devons nous résigner et qu’il existera toujours des poches incompressibles.

L’augmentation des dépenses publiques n’est pas solution. Au cours des 12 dernières années, ce sont 1,2 million habitants de notre pays supplémentaires qui sont passés sous le seuil de pauvreté. Sur la même période,  les dépenses publiques augmentaient de 2,5% du PIB.  Ce n’est donc pas avec un surcroît de dépenses publiques et en alourdissant la charge de la dette pour notre jeunesse et les générations futures que sera remporté le combat contre la pauvreté.

C’est au contraire en focalisant nos efforts sur la remise à niveau du système éducatif, le retour au plein-emploi, le développement d’un système performant de formation supérieure, professionnelle et permanente préparant aux métiers d’aujourd’hui et de demainl’intégration de tous les citoyens ainsi que des immigrés réguliers au sein de la nation, la lutte contre la désertification des territoires, la mise en œuvre d’une politique de logement privilégiant les plus fragiles, l‘amélioration de l’habitat et la chasse aux gaspillages ou abus pour concentrer les aides sur ceux qui en ont le plus besoin que nous gagnerons ensemble. C’est le propre et l’honneur des sociétés les plus développées de se distinguer par la réduction du taux de pauvreté. Nous devons aller plus loin !

La pauvreté est pour notre nation, comme pour les autres grands pays occidentaux, la nouvelle frontière, celle que nous devons dépasser.  Il nous revient d’être ambitieux et imaginatifs en la matière. La France, de même qu’elle doit aux avant-postes de la lutte pour la liberté et le climat, doit prendre la tête du combat.

L’objectif de pauvreté zéro ne doit pas nous faire peur. Il est celui de la France en marche, une France en marche pour tous ses citoyens. Ensemble, nous pouvons y parvenir !

lfm_2016