La COP 26 s’ouvre aujourd’hui à Glasgow. Elle est pour le monde entier un évènement à ne pas rater. Pour réussir, elle doit éviter deux écueils : celui de l’immobilisme d’abord, avec de grandes déclarations sans véritable portée et sans effet, et celui du catastrophisme ensuite, tout aussi impuissant. Car la COP 26 n’est pas la COP de la dernière chance. Quels que soient ses résultats, il y aura un après COP 26. C’est une raison supplémentaire pour la réussir afin d’accélérer la transition énergétique et de réduire les conséquences du réchauffement actuel.

Nous ne combattrons efficacement le réchauffement climatique que si nous parvenons les Etats les plus polluants, à commencer par la Chine, l’Inde,  les Etats-Unis ou la Chine à prendre les mesures nécessaires pour accélérer la transformation énergétique. C’est la raison pour laquelle les promoteurs de la décroissance, d’un intégrisme vert, en bref d’un nouveau rousseauisme sont voués à l’échec. Car aucune des plus grandes puissances n’en veut, tout particulièrement les puissances émergentes qui entendent accéder à un niveau de vie comparable au nôtre.

lfm_2016