La mort de Matisse ne peut pas être un simple fait divers, une mort tragique de plus, après celles de Thomas ou de Shemseddine. Ce sont autant de décès de jeunes, que nous aurions pu et dû éviter. Nous voyons déjà beaucoup trop d’adolescents et d’enfants, en Ukraine, en Israël et en Palestine, en Somalie et dans bien d’autres pays, périr de la guerre.
Nous avons la chance d’échapper à de tels conflits. Nous n’avons aucune excuse à laisser notre jeunesse être victime de violences et de crimes. Nous devons réapprendre à tous à respecter ce principe fondamental qui régit notre société : tu ne tueras point.
Il revient aux parents, mais aussi à nos gouvernants, à nos édiles et aux enseignants de le rappeler à tous nos jeunes. La parole présidentielle a jusqu’à présent fait défaut. Ce manque doit être comblé sans délai. Tous les Français doivent savoir que la force de la vie doit l’emporter sur le malheur triste de la mort. C’est ce qui fonde la société française et doit continuer à la structurer quelle que soit la religion ou les croyances de chacun.