De la Nouvelle-Calédonie à la Martinique, les Outre-mer s’embrasent. Les motifs peuvent être différents, mais la violence est la même et la responsabilité politique identique.

Nos Outre-mer souffrent, depuis le début des quinquennats Macron, d’une absence de vision stratégique. Ces territoires constituent pourtant des points d’appui essentiel de sa puissance. La politique appliquée par son ministère de l’Intérieur de l’époque, Gérald Darmanin, y a été, comme en métropole, un échec complet.

Le seul traitement social, par les aides et subventions, ramène parfois un calme précaire, mais ne règle aucun problème sur le long terme. L’absence de réaction aux attaques informationnelles menées par les activistes étrangers financés par l’Azerbaïdjan, la Chine ou des influenceurs australiens. Ils attaquent quotidiennement la France et sa soi-disant politique coloniale sans s’accompagner d’aucune réaction des pouvoirs publics…

Cette absence de réponse et de stratégie renforce la peur de la population locale. Beaucoup de Français de ces territoires ont quitté l’archipel pour revenir en métropole, certains perdant tous leurs biens. Il y aurait déjà eu près de 10 000 départs, sans qu’aucun chiffre officiel ne soit fourni. Faute d’action par nos gouvernants, les ennemis de la France sont en train de gagner par la peur ce qu’ils n’ont pu obtenir par les urnes.

Cet abandon doit cesser. Nos Outre-mer et leurs habitants méritent mieux que la politique de dédain menée depuis 7 ans. Ils doivent retrouver leur pleine place au sein de la République avec le soutien d’un État fort et efficace.

lfm_2016