Les annonces qui se sont succédées depuis 10 jours montrent la situation de déliquescence dans laquelle se trouve l’Etat français du fait de l’irresponsabilité de ses dirigeants.
Les alertes et recommandations ne manquent pourtant pas. Pas un jour ne s’est écoulé depuis une semaine sans qu’un nouveau rapport de la Cour des Comptes ou d’autres institutions vienne alerter le gouvernement sur l’impasse de son immobilisme et l’appeler à mettre en œuvre les réformes nécessaires.
Au lieu de cela, on vu tour à tour l’État passer sous silence le coût de 4,5 milliards d’euros de l’accord de juillet 2015 sur les carrières des fonctionnaires, annoncer une flopée de dépenses électoralistes lors du déplacement présidentiel à Vesou, réduire de 500 millions l’enveloppe d’investissements prévue pour les infrastructures de transports, décider une augmentation de la taxe télécom, en contradiction totale avec l’engagement gouvernemental de pause fiscale, et faire de la cavalerie budgétaire en retardant de 3 mois l’entrée en vigueur de la baisse des cotisations sociales pour les bas salaires sur laquelle il s’était engagé il y a un an !
Comment avoir confiance en un État dont la parole n’est pas fiable, qui n’a d’autre priorité qu’électorale et qui en est rendu à jongler pour financer ses fins de mois ! Le message d’improvisation, d’instabilité et de trahison de la parole donnée est désastreux. La France a moins besoin de baisse que de stabilité fiscale et de respect de la parole donnée. C’est une question de volonté. C’est une question de responsabilité.
C’est en rendant à l’Etat sa crédibilité, sa force et une vision que l’on permettra à la France de retrouver la confiance et le plein emploi. Il y a urgence !
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