Le président de la République déclarait hier lors de la Conférence sociale que nous devions « vivre dans une société apaisée ». Les huées qu’il a subies ce matin lors de sa visite à La Courneuve et les émeutes de Moirans ce soir sont une nouvelle démonstration de son échec.

Loin d’avoir apaisé la France depuis son élection, François Hollande l’a embrasée. L’accumulation des promesses non tenues, des mesures partisanes et des provocations permanente à l’égard de ses opposants, ainsi que l’anéantissement de toute perspective d’avenir ont créé un climat de désespérance et d’exaspération qui dégénère en violences.

En 1995, Jacques Chirac avait construit sa victoire sur le thème de la fracture sociale. Vingt ans après, cette fracture touche tous les domaines de la société. Elle est devenue béante. L’immobilisme et les lâchetés des dirigeants qui se sont succédé en sont la cause. La responsabilité de François Hollande est particulièrement lourde car il a délibérément choisi, par cynisme et par opportunisme politiques, d’instrumentaliser et d’exacerber les tensions nationales pour tenter de gouverner, à défaut de savoir le faire.

Cette situation ne doit pas durer ! Il nous revient de rebâtir l’unité de la France, condition du bonheur de son peuple comme du succès de la nation toute entière, ainsi que de l’Europe. Cela suppose de mettre un terme à l’immobilisme, aux fausses promesses et au mensonge et de réaliser enfin les réformes permettant de faire accéder la France à une modernité juste, responsable, et porteuse d’avenir. C’est l’objectif du R2F.