Le séminaire gouvermental sur la France de 2025 vient de s’achever. L’exercice est malheureusement très décevant.Que l’exécutif se préoccupe enfin de l’avenir, qui s’en plaindrait !

Mais, à l’issue de cette journée, il est manifeste qu’il n’y a ni vision d’ensemble, ni impulsion fondatrice, pas plus que définition d’un plan d’action crédible pour faire de notre pays un gagnant à l’horizon 2025. Si l’objectif du séminaire était de définir un cap, comme Jean-Marc Ayrault l’a déclaré, on le cherche en vain. En confiant au Commissariat général à la stratégie la rédaction d’un projet pour la France pour les dix ans qui viennent, mission qui leur revient à titre principal, le président et son Premier ministre font le terrible aveu qu’ils sont incapables de le faire.
Les autres membres du gouvernement ne les rachètent pas. Derrière les voeux pieux et autres images – de synthèse – d’Epinal que contiennent les contributions qu’ils ont remises, on cherche en vain le lien entre leurs rêves et les politiques qu’ils mènent aujourd’hui.

Il est faux de croire que la France sera sauvée par l’Europe ou par les nouvelles technologies. C’est au contraire parce que la France sera capable de retrouver et tenir son rang que l’Europe sera préservée et renforcée.

La France, sera sauvée par elle-même et par son peuple pour autant que ses dirigeants sachent la libérer et lui donner une nouvelle ambition digne d’elle et de son histoire.

Elle doit pour cela se départir de ses peurs, de ses archaïsmes et de ses pesanteurs. Elle doit supprimer avec volontarisme ses dépenses publiques improductives, réduire l’ensemble de ses coûts administratifs, ainsi que le poids des prélèvements obligatoires qui paralysent notre économie. Elle doit surtout mobiliser toutes ses forces pour triompher du chômage et offrir à tous ses jeunes des emplois motivants. C’est parce que la France aura dès maintenant gagné la bataille de l’éducation et de l’emploi qu’elle sera en 2025 à la pointe du développement et des technologies.

La victoire de 2025 se gagne dès aujourd’hui. Le pouvoir ne l’a malheureusement toujours pas compris. A nous d’agir sans attendre !

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