La France n’est pas condamnée au chômage de masse. Ce n’est parce que nos dirigeants politiques ont choisi depuis 40 ans de s’y résigner que nous devons nous-aussi capituler. Tout n’a pas été essayé, bien au contraire.
La bataille de l’emploi est une priorité. Tous les Français doivent pouvoir travailler.
La France dispose de l’atout formidable d’un peuple intelligent, formé et imaginatif et d’une démographie dynamique. La révolution numérique, la transition énergétique, l’impression 3D et toutes les nouvelles technologies de la communication, des transports, de la santé ou de l’environnement offrent des gisements de croissance formidables. Pour les saisir, nous devons mettre en place un nouveau modèle moins rigide, plus moderne, plus efficace et plus juste.
L’ensemble des salariés, du privé comme du public, bénéficieront d’un même régime de contrat, d’assurance-chômage, de formation, de protection sociale et de retraite, ce qui assurera l’égalité de chance, la fluidité du marché du travail, la mobilité et la simplicité. Cela permettra aussi d’assurer la pérennité de notre système de protection sociale en réduisant ses coûts de fonctionnement.
Les 35 heures seront abandonnées au profit d’une durée de travail négociée branche par branche, sous un plafond légal annualisé de 39 heures hebdomadaires, toute heure supplémentaire travaillée étant effectivement rémunérée.
Le retour à l’emploi des chômeurs contribuera au redressement du financement de nos systèmes de retraites. Le passage à un système par points et à un âge de départ modulable selon les parcours dans la limite de 65 ans permettra d’assurer leur équilibre et la pérennité de leur financement à long terme.
Les dispositifs de formation professionnelle seront réformés en profondeur et orientés prioritairement vers le retour à l’emploi des chômeurs, l’employabilité des salariés expérimentés ou senior et la formation de tous les salariés aux technologies les plus récentes.
La fiscalité sera mise au service de l’emploi en favorisant l’entrepreneuriat, l’investissement et la gestion à long terme de nos ressources.
Les dispositifs sociaux seront redéfinis pour dépasser l’assistanat et permettre la responsabilisation de chacun. La nation toute entière sera solidaire des plus vulnérables et s’attachera leur assurer les moyens de vivre dans la dignité. Mais l’effort, le mérite et le talent seront récompensées.
Car la politique de redressement de notre pays ne pourra réussir que si elle juste et que si elle est mise en œuvre sans aucun objectif de revanche, ni de retour en arrière.