Chers Amis,

La collecte officielle des parrainages commence aujourd’hui. Nous rentrons dans la phase décisive. Il nous reste moins de deux mois pour redonner un sens à l’élection présidentielle et en faire la première étape de la résurrection de la France.

Les derniers rebondissements et l’incertitude actuelle ont un mérite : ils obligent un certain nombre de députés, qui bloquaient le pays depuis trop longtemps, à enfin tirer leur révérence. Il est bon pour la France que Jean-Marc Ayrault, Claude Bartolone, Bernard Cazeneuve, Christiane Taubira et beaucoup d’autres, aient enfin décidé de ne pas se représenter. Et il serait judicieux que beaucoup d’autres élus des Républicains ou de l’UDI leur emboîtent le pas.

Cette dynamique montre aussi la nécessite de changer les règles. C’est parce que la loi sur le non-cumul les obligerait sinon à abandonner leur mandat local que la plupart de ces députés, craignant pour leur réélection, ont choisi de renoncer aux législatives. Nous devons aller plus loin et imposer, sans plus attendre, la limitation du nombre de mandats électifs à deux pour tout élu.

Mais nous restons encore loin d’une reconstruction. Il serait dramatique pour notre pays d’être obligé de passer par une phase Le Pen ou Hamon / Mélenchon. Une étape Macron ne serait pas bien meilleure au regard de son bilan, de l’immaturité de certains de ses propos et de l’opacité de son programme. On retrouve, dans les mesures claironnées hier dans Les Échos, le flou et la duplicité qui furent la marque du quinquennat Hollande. L’ex-ministre de l’Economie montre en cela qu’il privilégie, comme son mentor, l’exercice du pouvoir au projet qu’il faudrait à la France.

Ce n’est pas en confiant, trois mois avant l’élection, la préparation de son programme à France Stratégie, qui a « inspiré » le désastre des cinq dernières années, ou en allant chercher l’adoubement de tous ceux qui, de Ségolène Royal à François Bayrou, ont précipité le déclin national et européen, qu’on remettra la France sur une trajectoire ascendante.

Pour y parvenir, nous devons sortir l’élection présidentielle de la kermesse corporatiste qu’elle est devenue. La campagne actuelle est caricaturale, avec le cirque quotidien des candidats des grands partis effectuant le tour des grand-messes organisées par les différentes corporations et annonçant un florilège de promesses catégorielles, dont les Français ne retiennent rien.

J’ai une autre vision et une autre ambition pour la France. Je ne suis guidé, dans mon combat, par aucune considération de notoriété et d’ego, mais par le seul intérêt de notre pays et de l’avenir de sa jeunesse. Jusqu’au bout, je veillerai à ne prendre aucune initiative qui puisse faciliter la réalisation de l’un des scénarios du pire.

C’est pour cela que je travaille, avec d’autres, à rassembler tous ceux qui, en commençant par les acteurs de la société civile, sont déterminés à agir pour permettre à la France, comme à l’Europe, de sortir par le haut de la crise actuelle et pour remettre la France en marche.

Nous avons, pour l’obtention des derniers parrainages, besoin de votre soutien à tous. Je constate sur le terrain, chez l’immense majorité des électeurs, beaucoup de sidération, de dégoût, mais aussi de résignation face aux périls actuels.

Il est urgent de passer de la résignation à l’action ! Sans vous, rien ne sera possible. Mais c’est grâce à notre mobilisation à tous que sera assuré, après cinq ans d’errements, le redressement de la France et que nous pourrons célébrer demain la grandeur, la confiance et l’espérance retrouvées.

Ensemble, donnons à la France l’avenir qu’elle mérite tant !

Bon week-end à tous

François Vigne
Président de la France en marche

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