L’INSEE vient de le confirmer. Les perspectives de l’économie française sont sombres. La croissance française est atone. La production industrielle est déprimée. La productivité se détériore. Le déficit commercial continue de se creuser. Les recettes budgétaires s’épuisent. Le déficit public va déraper en 2014 comme 2015 et la dette continuer à exploser !
Que fait François Hollande ? Que fait son Premier ministre ? Tétanisées face à une France encalminée, les têtes de l’exécutif n’ont d’autre objectif que de préparer les Français à un nouveau flot de mauvaises nouvelles à la rentrée ! Et le gouvernement et le PS s’unissent pour choisir la facilité en renonçant déjà à l’objectif de 3% de déficit budgétaire pour 2015 ! Le rôle de ceux qui ont la charge du pouvoir n’est pas de renoncer ou d’accompagner les mauvaises nouvelles en y préparant les esprits, il est de prendre les mesures pour les combattre.
La France ne doit pas s’accommoder d’un taux de croissance anémique, d’un taux de chômage ahurissant de plus de 10% et d’une nouvelle détérioration de ses comptes intérieurs et extérieurs. Elle ne doit pas non plus s’y accoutumer !
Il est faux de dire que le gouvernement fait tout pour sortir la France des difficultés. La censure récente du dispositif de réduction de charges sociales par le Conseil constitutionnel démontre que l’exécutif n’a pas pris les mesures nécessaires pour assurer la mise en œuvre effective et rapide du pacte de responsabilité. Une semaine s’est écoulée depuis la décision du Conseil constitutionnel. Que s’est-il passé depuis ? Rien. La France n’est pourtant pas dans une situation lui permettant de perdre ne serait-ce qu’un seul jour.
Il est tout aussi faux de dire que tout a été essayé. Les réformes restent trop peu nombreuses, trop modestes et trop lentes. Ce ne sont pas les Français qui bloquent. Tout démontre au contraire qu’ils sont prêts aux réformes et qu’ils en sont même demandeurs pourvu qu’elles soient justes, crédibles et efficaces.
Mais il manque l’autorité, la volonté et la ténacité pour convaincre la nation et tous nos partenaires que la France va repartir.
La faute de François Hollande, la faute de Manuel Valls, la faute du gouvernement c’est de subir au lieu d’agir. Tant que François Hollande et son gouvernement donneront l’image de feuilles mortes balayées par le vent, la France continuera à décrocher.
Face à une situation devenue hors de contrôle, il est plus que temps de mobiliser toutes les énergies pour permettre enfin une véritable reconstruction nationale. Les chiffres publiés aujourd’hui confirment l’urgente obligation de l’action !
Laisser un commentaire