Au-delà des discours idéologiques, les faits parlent. Contrairement aux déclarations du gouvernement, l’instauration d’un jour de carence en 2012 avait fait chuter de plus de 40 % les arrêts maladie d’une journée cette même année, comme l’a confirmé l’étude du courtier Sofaxis publiée aujourd’hui.
En décidant de remettre en cause cette réforme et de revenir en arrière à partir de 2014, le pouvoir a délibérément choisi d’aggraver les déséquilibres et de renforcer les inégalités entre salariés du public et du privé par clientélisme politique et par démagogie.
C’est le même esprit de facilité et d’abandon qui a animé le gouvernement dans sa non réforme des retraites et la création d’un compte pénibilité aux conséquences financières explosives.
Nos dirigeants doivent cesser de se réfugier derrière une soi-disant incapacité des Français à accepter les réformes pour justifier leur immobilisme et leur couardise.
L’instauration d’un jour de carence n’avait pas suscité de fort mouvement de résistance, car tous les Français savaient la mesure équitable. Comme le confirme cet exemple, la France est prête à accepter les réformes dès lors qu’elles sont justes, efficaces et menées avec courage.
A les différer alors qu’il y a urgence, le pouvoir prend le risque d’appauvrir le pays et de
le plonger dans le chaos comme en témoigne la montée des tensions partout dans le pays.
C’est le contraire qu’attendent maintenant les Français : de l’imagination, de l’audace, de la justice et du courage. Nous voulons et allons satisfaire leurs attentes.
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