Les violences qui ont accompagné la manifestation du 9 janvier, comme celles qui ont conduit à la mort de Cédric Chouviat le 5 janvier, doivent être condamnées. Elles ne reflètent pas les valeurs de notre police et ne sont pas à la hauteur des principes fondamentaux de notre République. Elles sont malheureusement la conséquence et le reflet de l’incapacité des gouvernements, qui se sont succédé depuis l’élection de François Hollande en 2012, à conduire et gérer l’état régalien.

Sous Emmanuel Macron, comme sous François Hollande, nous avons assisté à l’explosion des violences contre les policiers, pompiers et autres représentants de l’Etat dans les manifestations, ainsi qu’à la multiplication des violences policières. L’incapacité des équipes gouvernementales successives à assurer l’ordre s’est accompagnée d’accommodements inacceptables et du développement de techniques de maintien de l’ordre qui sont incompatibles avec les valeurs qui font la grandeur et l’honneur de notre nation.

L’arrestation de simples porteurs de pulls aux couleurs de la Manif pour Tous, comme les infirmités causées par les Lanceurs de Balles de Défense utilisés contre les Gilets jaunes sont inacceptables. Elles ont d’ailleurs été justement condamnées par le Défenseur des droits. Elles coûtent au surplus cher à la France, quand elles créent de nouveaux infirmes. L’argument de la montée des violences des manifestants ne tient pas. Nos voisins sont confrontés aux mêmes problématiques, notamment avec les Black Blocs, mais ont développé de meilleures techniques de maintien de l’ordre, assurant à la fois la préservation de celui-ci, ainsi que celle de l’intégrité physique des manifestants.

Comme toujours, le poisson pourrit par la tête. L’incompétence du ministre de l’Intérieur se traduit par une double tolérance à l’égard des attaques contre les forces de l’ordre, ainsi que des comportements    délictueux de quelques brebis galeuses dans la police.

Diriger sans exemplarité et sans véritables valeurs ne mène inéluctablement qu’à l’échec, en la matière

Notre pays doit redevenir l’Etat de droit qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être !

lfm_2016