Chers Amis,
J’espère que chacune et chacun de vous a pu profiter de bonnes vacances et revient gonflé à bloc pour affronter la reprise. Car l’actualité, elle, n’a pris aucun congé. Qu’il s’agisse de la crise sanitaire, de la violence dans les banlieues, du réchauffement climatique ou de la débâcle occidentale en Afghanistan, c’est un été sans pause que nous avons traversé. Face à ces enjeux et en préparation de la prochaine élection présidentielle, c’est une rentrée de combat que nous entendons mener au service de notre pays et de sa jeunesse.
L’échéance présidentielle de mai 2022 est essentielle. Elle façonnera la France des cinq prochaines années, mais aussi des dix suivantes. Quatre ans et demi après l’élection d’Emmanuel Macron, force est de constater que le bilan n’est pas bon. Seule la politique fiscale et économique mériterait un satisfecit, si elle ne s’était pas accompagnée d’une explosion de la dette publique que le quoi qu’il en coûte n’explique qu’en partie. 500 milliards de dette publique de plus, et sans doute nettement plus d’ici mai prochain au regard des mesures électoralistes que prend actuellement Emmanuel Macron, c’est beaucoup trop mis sur le dos des générations futures !
Sur les autres fronts, ceux de la réforme de l’Etat, du niveau scolaire, de la délinquance, de la natalité, de l’influence de la France dans le monde et dans l’Union ou de l’état de l’Europe, les chiffres sont implacables. La France a continué à reculer. Surtout, la France est plus fracturée que jamais, comme en témoignent les manifestations hebdomadaires contre le pass sanitaire.
Pouvons-nous faire mieux ? Oui. Y sommes-nous tenus à l’égard de notre pays, de nos enfants et de nos petits-enfants ? Oui. Les défis sont clairs. La France a besoin d’une autre gouvernance pour les affronter. Nous ne pouvons plus nous permettre de prendre du retard. Sur le plan sanitaire d’abord. L’exécutif reconnaît enfin que la crise va durer. C’est une raison supplémentaire pour la gérer avec une vision de long terme en évitant d’avoir toujours une guerre de retard, comme cela a été le cas depuis le début de la crise, et de recourir à de nouvelles mesures barbares de confinement. Cela implique en particulier de mettre enfin en place, de façon structurelle, des capacités d’hospitalisation dédiées supplémentaires permettant de gérer de nouvelles vagues sans impact sur la vie collective.
Concernant le redressement de l’Etat ensuite dont la crise sanitaire et l’actualité quotidienne démontrent le délabrement actuel et dont il ne faut plus retarder la remise en état. Comme le reconnaît Bruno Le Maire, ministre du gouvernement en place, « il s’agit de restaurer l’autorité publique contre le désordre rampant qui a accompagné le quinquennat d’Emmanuel Macron, en affirmant un État régalien puissant, mais cette fois sous le contrôle du peuple ». Cela suppose aussi de remettre d’aplomb nos finances publiques. Tout reste à faire en la matière et beaucoup de Français n’ont pas encore conscience que le quoi qu’il en coûte n’a pas été financé par l’Etat, mais par eux à crédit. Il est urgent de reprendre le contrôle et de nous assurer les moyens de notre avenir, comme de notre indépendance.
La reconstruction de l’école est tout aussi fondamentale.Nous nous la réaliserons pas en modifiant les programmes ou en recourant à d’autres mesures cosmétiques, mais en nous attaquant au vrai problème de l’Education nationale, celui de la qualité des professeurs, de leur formation et de leur rémunération. Il est indispensable de stopper la prolétarisation du corps enseignant. Notre capacité à rester une grande nation et notre prospérité en dépendent. Il en va de même pour l’éradication des zones de non-droit, de l’accélération indispensable de la transaction énergétique ou de la remise en état de marche de l’Union européenne. Les quatre dernières années ont confirmé que les discours ne peuvent remplacer une action résolue et construite au service du pays et du bien commun !
Je suis convaincu que notre époque exige de l’humilité, de l’imagination, du courage et de la persévérance. La réalité est que nous nous trouvons à un tournant de l’histoire. Il nous revient de prouver que notre nation avec son histoire, ses valeurs, mais aussi ses rigidités et ses blessures peut suivre la marche du monde et rivaliser avec les jeunes puissances. La France peut-elle continuer à faire partie des plus grandes nations sans renoncer à elle-même ? C’est la vraie question. Nous n’y apporterons de réponse positive que si nous en avons le courage, la volonté et les bons chefs pour nous guider.
La double faute originelle de l’exécutif a été de pécher par arrogance et de vouloir tout casser pour régner. Le temps est venu de reconstruire en consolidant ce qui fonctionne, en réparant ce qui a été abîmé et en rassemblant notre nation autour d’une ambition collective partagée, au service de la France et de tous les Français. 55% d’entre eux se déclarent aujourd’hui pessimistes sur leur avenir et celui de leurs enfants. Notre objectif est de renverser cette tendance et de redonner à l’immense majorité des Français foi en leur avenir, en celui de leur pays et en celui de leurs enfants.
Nous y parviendrons en proposant une candidature de rassemblement, sur laquelle les Français pourront s’unir afin de repartir ensemble de l’avant. Nous y travaillons activement et reviendrons rapidement vers vous sur le sujet.
Bon week-end et bonne rentrée à tous, dans l’espérance, l’engagement et la détermination
Amicalement
François Vigne