Chers Amis,

N’ayons plus peur ! Voilà plus de deux ans que celle-ci nous gouverne. Elle fut au cœur de la gestion de la crise sanitaire, mais dans beaucoup d’autres domaines, les peurs ont aussi succédé aux peurs : peur du déchaînement des faillites, peur de l’explosion du chômage, peur de l’inflation, etc. L’histoire  nous apprend pourtant que la peur est mauvaise conseillère. Sans quitter une saine prudence, le temps est venu de faire le choix de la confiance, de l’espérance et de l’audace.

Face au Covid, l’exécutif français, comme beaucoup d’autres, a fait le choix de la peur. Pour réaliser le pari impossible de contourner le virus, il s’est efforcé d’effrayer les citoyens avec l’objectif de limiter les contaminations. Deux ans après, la messe est dite. Le gouvernement a opéré, depuis quelques mois, un virage sur l’aile, qui confirme que les confinements, couvre-feux et fermetures des écoles des 12 premiers mois de la pandémie constituaient une erreur. Les spécialistes affirment maintenant que le masque à l’école est un frein à l’apprentissage et ont peur de ses conséquences. Que de temps pour le réaliser !

Plus généralement, gouvernants, média et annonceurs jouent en permanence sur le ressort de la peur pour tenter d’influencer les comportements, infantiliser les masses ou leur vendre leurs produits. Tous oublient l’inépuisable capacité d’adaptation de l’homme et son intelligence, formidablement illustrée par sa réaction à l’épidémie de Covid. C’est sur ces qualités que nous voulons nous appuyer pour permettre à notre pays de reprendre sa marche  en avant. Atteindre cet objectif suppose aussi de se concentrer sur l’essentiel.

L’hébergement des personnes âgées en fait partie. Les autorités publiques font preuve d’une immense hypocrisie en semblant découvrir le scandale de beaucoup d’EHPADs à la lecture du livre « Les Fossoyeurs » de Victor Castanet. Ce sont ces mêmes pouvoirs publics qui poussent au quotidien pour la concentration du secteur et la réduction permanente des coûts au détriment des personnes hébergées. Il y a un vrai problème et un vrai scandale de la dépendance, dont l’exécutif actuel a préféré, comme ses prédécesseurs, laisser la charge à ses successeurs, ne sachant pas dégager les financements nécessaires.

Pour y parvenir, il est indispensable de redresser les finances publiques. C’est ce que nous demande d’ailleurs le Fonds Monétaire International dans son rapport annuel publié mercredi. Il nous enjoint, contrairement à ce que prévoit le gouvernement actuel, d’arrêter de sous-estimer la progression des dépenses publiques et de rebâtir notre capacité financière via un ajustement budgétaire important, mais graduel et soutenable, dès 2023. Le FMI ajoute qu’un tel ajustement est possible, sans dégrader les services publics, en réformant notre système administratif.

En affirmant jeudi que la Sécurité sociale ne reviendra pas à l’équilibre avant 2030…, Olivier Véran  et le gouvernement confirment qu’ils ne comptent pas s’attaquer au problème. C’est pourtant la condition du redressement de notre système de santé ainsi que de l’ensemble des services publics. Il est clef de sortir de la facilité et de l’immédiateté actuelles pour apporter des réponses durables aux défis que nous devons affronter.

L’exécutif fait de nouveau l’inverse en se contentant de recruter des psychologues pour faire face à l’immense malaise policier ou en promouvant la loi facilitant le changement de nom. Plutôt que de remédier au problème de complexité administrative de la procédure de changement de nom, il fait adopter une loi générale qui ne concerne, en fait, qu’une toute petite minorité. Une fois encore, l’exception devient la loi de la majorité, le fait minoritaire l’emportant sur la loi commune. C’est en pratiquant de la sorte, comme beaucoup de ses prédécesseurs depuis 40 ans, que le pouvoir accélère le séparatisme et la dissolution de la République.

Un autre choix est possible. Il est à notre portée. C’est dans cette perspective aussi que nous soutenons Valérie Pécresse. Selon les derniers sondages, le président de la République est la personnalité politique à laquelle les Français font le moins confiance (62% dd défiance), devant les députés, les élus locaux étant seuls à recevoir leur adhésion. C’est parce que le nouveau chef de l’Etat passera du discours aux actes et que la nouvelle majorité regardera la réalité en face en s’attaquant aux vrais problèmes du pays que nous reconstruisons la confiance, gage du renouveau de la France. Ensemble, nous pouvons y parvenir.

Bon week-end à tous, dans la détermination, la confiance et l’espérance

Amicalement

François

François Vigne
Président de la France en marche

lfm_2016