La Constitution assure certes l’irresponsabilité du président de la République pour les actes commis dans l’exercice de ses fonctions, sauf cas de haute trahison. Cela ne justifie pas qu’il agisse de façon irresponsable. C’est pourtant ce qu’Emmanuel Macron vient de faire par deux fois en une semaine.

D’abord en déclarant que le Rassemblement national était en dehors de l’arc Républicain après l’avoir, de nouveau par deux fois, proactivement associé aux Rencontres de Saint-Denis. Puis en invitant jeudi Les Soulèvements de la Terre, mouvement dont avait demandé la dissolution il y a trois mois, au débat qu’il organise au Salon de l’agriculture, avant de se rétracter sous la pression de la FNSEA…

Tout ceci participe d’une politique de gribouille qui discrédite la fonction présidentielle et accroît la défiance des Français à l’égard des institutions. Il y a pourtant urgence à la renforcer.

lfm_2016