Chers Amis,
Il y a plus de choses imprévues qu’imprévisibles. Les émeutes de Nouvelle-Calédonie étaient prévisibles. Voilà des semaines que de grandes voix appelaient le Premier ministre à se saisir du sujet avant qu’il ne dégénère. Il ne l’a pas fait et la situation avec le résultats que nous voyons. L’attaque sanglante du fourgon pénitentiaire à Incarville n’était pas plus imprévisible. Elle est la conséquence de l’explosion du trafic de drogue et de l’ultraviolence qui l’accompagne partout sur le territoire. Ce évènements confirment l’urgence d’agir et de se saisir des problèmes, avant qu’ils ne se transforment en crise.
Une nouvelle fois, le pouvoir s’est fait surprendre. Il n’a pas su voir les signaux initiateurs, ni prévenir la crise. Ses erreurs sont lourdes de conséquences. Pertes humaines d’abord, avec les décès de nos agents pénitentiaires et gendarmes, tués respectivement en Normandie et en Nouvelle-Calédonie. Dégâts économiques colossaux en Nouvelle-Calédonie. Décrédibilisation de l’autorité publique enfin. À Nouméa comme à Incarville ou Mayotte, l’exécutif démontre qu’il a cédé la main aux criminels et aux séditieux, soutenus par des forces étrangères hostiles. Cette faillite de l’autorité encourage les citoyens à former des milices citoyennes au mépris des lois qui fondent notre République. Il y a urgence à lui permettre de revenir chez elle. L’Etat doit reprendre la main.
Le redressement des finances publiques est tout aussi indispensable. Le gouvernement doit entendre les messages convergents de tous les spécialistes qui nous veulent du bien, tant qu’il est encore temps. Cette semaine encore, la Commission européenne a pointé l’absence de consistance des mesures d’économie annoncées par le pouvoir et les dangers de la dérive budgétaire actuelle. Quand la crise éclatera, l’exécutif ne pourra pas nier qu’il savait, mais il sera trop tard. Il convient de conjurer ce risque en prenant enfin les mesures qui s’imposent.
Anticiper les crises, c’est aussi éviter de créer de nouveaux problèmes. Les débats qui accompagnent l’examen parlementaire du projet de loi visant à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté confirment l’ensemble des dangers que ferait courir l’adoption de ce texte à notre population. Ils mettront sans doute quelques années à se matérialiser, mais il n’y a aucun doute que nous les connaîtrons, comme nous subissons aujourd’hui les conséquences désastreuses, en matière d’immigration et d’islamisation, des politiques irresponsables menées depuis le début des années 80. C’est le devoir du pouvoir de nous épargner des drames futurs en abandonnant son projet de légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.
Il faut également nous départir de notre naïveté. L’instrumentalisation par la Chine des émeutiers kanaks et l’accueil réservé à Vladimir Poutine par Xi Jinping, quelques jours après sa visite d’Etat à Paris, démontrent que nous nous sommes faits rouler dans la farine. Arrêtons de nous laisser vassaliser par la Chine et d’ouvrir grand nos portes à ses excédents de surproduction. Il est clair que son pouvoir actuel ne connaît que le rapport de force. Il nous revient de convaincre nos partenaires de l’Union à commencer par l’Allemagne, de le pratiquer aussi. L’Union fait la force.
C’est parce que nous saurons anticiper les crises, parce que nous rétablirons l’ordre public sur l’ensemble du territoire de la République, parce que nous reprendrons la maîtrise de nos finances, ainsi que de notre destin, parce que nous éviterons les pièges des fausses lois de progrès sociétaux et parce que nous mettrons fin aux ingérences étrangères malveillantes au sein de notre pays, que nous pourrons stopper les dérives actuelles en matière de libertés publiques et leurs restrictions progressives. Aujourd’hui, c’est bien l’avenir de la France, de notre démocratie et de notre liberté, qui est en jeu. L’assurer est à notre portée. Encore faut-il le vouloir et en prendre les moyens. C’est la responsabilité de notre génération d’y parvenir pour offrir à nos enfants et petits-enfants le monde que nous voulons.
Bon week-end à toutes et à tous, dans le souffle de l’espérance
Amicalement
François
François Vigne
Président de la France en marche