La décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée nationale a plongé la France dans une crise profonde, qui risque de conduire à une paralysie durable des institutions. Notre pays ne peut pas se permettre une nouvelle période d’immobilisme après les 12 mois inutiles qui ont suivi la réélection d’Emmanuel Macron.
Sur de nombreux fronts, il y a urgence à agir. En Nouvelle-Calédonie d’abord, pour régler la crise politique ouverte par la politique menée par l’exécutif. Dans le secteur de la construction ensuite où il faut sans attendre lever les blocages consécutifs à la politique du gouvernement, au moment où l’engagement du mouvement de baisse des taux créée des opportunités de reprise. Dans le domaine de la sécurité intérieure pour laquelle il y a urgence à stopper la montée de la délinquance.
Sur tous ces fronts, et dans de nombreux autres, c’est la responsabilité de nos gouvernants d’éviter à la France le piège de la paralysie.