La décision irraisonnée du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale le soir des élections européennes a permis de faire tomber les masques. Elle a montré que les soi-disant priorités : projet de loi légalisant l’euthanasie et le suicide assisté, réforme des modalités d’indemnisation du chômage et même défense de l’Ukraine ne l’étaient pas et que la seule obsession de l’exécutif était de tenter de conserver le pouvoir. LFI a de même fait passer au dernier plan son soi-disant combat pour la cause palestinienne afin de se consacrer à la seule obtention de sièges de députés.
Les défis auxquels la France est confrontée n’ont pourtant pas disparu. Quelle que soit l’issue du scrutin au soir du 7 juillet, le pays, surendetté et surimposé, sortira des trois semaines de campagne encore plus fracturé et affaibli face aux périls.