Chers Amis,
Le naufrage des derniers jours l’a montré. Le régime d’assemblée ne convient pas à la France. C’est un formidable démenti pour tous les promoteurs du scrutin proportionnel et du régime parlementaire. Nous le constatons tous aujourd’hui. C’est le retour de la chienlit. Il y a urgence à nous mobiliser pour tirer la France de ce mauvais pas. Ensemble, nous pouvons la remettre sur le chemin de la grandeur et du progrès.
Une nouvelle fois dans l’histoire, notre pays se trouve au fond de l’ornière : des finances publiques dévastées, une croissance à l’arrêt, une défiance citoyenne totale et un personnel politique aussi médiocre qu’impuissant. Cette situation est grave. Elle menace l’avenir de notre pays. Nous avons vu hier l’affront que nous a infligé la présidente de la Commission européenne en profitant de notre faiblesse pour conclure l’accord du Mercosur contre notre volonté. Il suivait ceux du Sénégal et du Tchad, qui nous ont mis dehors avec notre armée.
Tout ceci était prévisible et n’est sans doute malheureusement pas fini. C’est la conséquence des erreurs politiques, diplomatiques et économiques commises par le pouvoir depuis 2017. C’est aussi le crépuscule du système de clientélisme et de socialisation des revenus, qui a gangrené notre pays depuis 1981.
Dans cette situation, il nous revient d’agir. Pour beaucoup, la tentation du découragement est grande. Certains envisagent déjà de quitter notre pays, voire de perdre la nationalité française pour se mettre à l’abri de Jean-Luc Mélenchon et de ses sbires. C’est au contraire notre responsabilité et notre devoir d’œuvrer sans délai au redressement de la France.
Cela suppose de regarder la réalité en face et d’abattre les idées fausses que trop de nos gouvernants utilisent encore comme des idoles. Non, la France n’a pas le meilleur système de santé du monde. Non, la France n’a plus les moyens de financer de nouvelles dépenses. Non, la France n’a pas de trésors cachés et n’a plus de réserves fiscales. Oui, la France doit, comme ses voisins se remettre au travail.
L’élection de Donald Trump l’a confirmé. L’attitude d’Ursula von der Leyen le confirme. Nous ne pouvons et ne devons compter que sur nous-mêmes. Pour gagner, il faut jouer le rapport de force. Cela suppose d’en avoir les moyens. Dans ce contexte, notre première priorité doit être de rétablir les finances de la France. C’est la condition de son redressement. Nous n’y parviendrons que par un vaste effort collectif de redressement national impliquant tous les citoyens, du moins doté au plus favorisé, des jeunes adultes aux plus âgés.
Notre seconde priorité doit être de relancer notre natalité. C’est la clef de notre avenir, de notre vitalité et de notre prospérité. C’est aussi la condition de notre puissance et de notre souveraineté future. Il faut enfin rétablir notre crédibilité internationale. Grâce à nos efforts communs, la France doit retrouver sa capacité à traiter d’égal à égal avec les autres grandes nations du monde et à préserver la paix.
Rien de ceci ne s’accomplira tout seul. N’attendons pas que les choses s’arrangent d’elles-mêmes. Ne remettons pas notre destin dans les mains de ceux qui n’en prennent pas soin. La dégringolade accélérée, à laquelle nous assistons depuis 2018, le démontre. Il n’y aura pas de lendemain heureux si nous ne faisons rien.
Comme toujours dans l’histoire, c’est à chacun de nous entrepreneur, médecin, salarié, militaire, fonctionnaire, artisan, etc. d’œuvrer, à sa mesure, par son vote bien sûr, mais aussi par ses actes, au relèvement du pays. Nous comptons vous proposer rapidement des initiatives et des actions concrètes en la matière.
Les compagnons, qui ont travaillé à la reconstruction de Notre-Dame, nous montrent le chemin. Par leur engagement, ils ont assuré son renouveau et lui ont permis de briller de nouveau. Le sauvetage de Notre-Dame nous porte deux autres messages. Il a été financé par l’argent privé, sans mobiliser les moyens de l’Etat. Il a été possible en s’affranchissant des contraintes administratives et en recourant à un régime d’exception permettant de desserrer les contraintes qui nous paralysent. C’est en agissant de même, dans un esprit de liberté, de service et de fraternité, que nous permettrons le renouveau de la France.
Je souhaite, pour terminer, affirmer mon soutien inconditionnel à la libération de Boualem Sansal. Sa détention arbitraire doit cesser. Il revient aux autorités françaises de mettre en œuvre la pression nécessaire pour obtenir sa libération immédiate.
Bon week-end à tous dans la détermination, la mobilisation et l’espérance
Amicalement
François
François Vigne