Les jours passent et la dégradation des comptes publics s’accélère.
Au troisième trimestre, la dette nationale s’est encore gonflée de 71,7 milliards d’euros pour atteindre le niveau record de 3 303 milliards d’euros, soit 113,7% du PIB ! Le bond de la dette de l’Etat de 60 milliards d’euros en est la principale cause. L’exécutif ne pourra pas cette fois se cacher derrière d’autres pour tenter d’échapper à ses responsabilités.
Cette explosion de la dette publique a un coût économique immédiat. Elle explique la dégradation de la note du pays par Moody’s, suivie de celle des sept principales banques françaises, et le renchérissement consécutif des conditions financières pour l’ensemble de l’économie nationale. Elle aura aussi des conséquences à long terme, avec la lourde augmentation de la charge de l’emprunt et des remboursements pour les années et décennies à venir. Notre nation et notre peuple sont en train de s’appauvrir par la faute de leurs gouvernants.
Il est d’autant plus indécent dans ce contexte de voir les dirigeants des principaux partis politiques continuer à négocier leur éventuelle participation politique avec la seule préoccupation de leurs intérêts et des prochaines échéances, en ignorant le destin de la France. Tous ne devraient avoir qu’un seul objectif : assurer le relèvement immédiat du pays, sans se soucier de leur avenir personnel. C’est ce qu’attendent les Français.
Notre pays est désormais au bord du gouffre et toute heure compte. Le moment est venu de nous mobiliser pour participer ensemble à un grand mouvement de redressement national.