Chers Amis,
Je vous souhaite, avec notre équipe, à chacun et à chacun, ainsi qu’à vos familles et ceux qui vous sont chers, une très belle et heureuse année 2025. Et je forme le vœu qu’elle ouvre la voie au redressement de la France.
2024 fut une année difficile pour notre pays et pour les Français. La décision insensée d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale au début de l’été a précipité la France dans une crise politique profonde, dont nous commençons à voir les conséquences désastreuses. Cet effondrement vient de loin. Il provient d’abord de l’erreur présidentielle initiale visant à structurer la vie politique nationale autour d’un soi-disant bloc central et à détruire avec acharnement la droite, ainsi que la gauche, de gouvernement. Cette politique ne pouvait qu’aboutir à renforcer les extrêmes et à les placer aux portes du pouvoir.
Le désastre politique, auquel nous assistons, tient aussi au laxisme budgétaire et au clientélisme politique, qui ont été portés à leur paroxysme par le président actuel. Ils conduisent notre pays à perdre la maîtrise de son destin en cumulant surendettement public, faillite des services publics, désindustrialisation, appauvrissement, archipellisation citoyenne et explosion de la violence liée au narcotrafic. La France se retrouve dans une situation de fragilité extrême, au moment où elle est confrontée à des défis majeurs.
Le retour au pouvoir de Donald Trump ouvre une période d’incertitude immense sur de nombreux fronts et nous place, ainsi que l’Union, face à nos responsabilités. L’Ukraine est menacée de rupture face à la Russie, sans le maintien du puissant soutien américain. La Chine est prête à saisir toute occasion favorable pour bondir sur Taïwan et l’asservir, après avoir mis au pas HongKong. La fuite en avant du régime israélien alimente son isolement diplomatique et la propagation de la haine de l’Occident. Les objectifs incertains du nouveau pouvoir en place à Damas, après la chute du sanguinaire Bachar al-Assad, laissent planer le risque de l’installation d’une nouvelle dictature islamiste dans la poudrière proche et moyen-orientale. La reprise de l’économie mondiale reste fragilisée par les stratégies impérialistes des plus grandes puissances, la multiplication des conflits régionaux, le surendettement public de plusieurs nations, à commencer par les Etats-Unis ou la France, et la stagnation de la productivité.
Dans ce contexte hostile, il nous revient, avec les autres grandes démocraties, de contenir les expansionnismes chinois et russe, tout en œuvrant au retour à la paix en Ukraine et à Gaza, de refonder nos liens avec les grands acteurs du Sud global, de démontrer la force de nos institutions et de la liberté face aux régimes autoritaires, aux islamistes et autres fanatiques, et d’accélérer la transition énergétique, ainsi que la résorption des grands déséquilibres mondiaux.
Les derniers mois ont mis en lumière deux évidences. Premièrement, l’époque du déni des réalités, des contre-vérités, des diversions et des artifices de communication est en train d’expirer. Deuxièmement, aucune transformation, aucun redressement ne seront durables s’ils ne se fondent sur le rassemblement du peuple tout entier. Chaque fois dans l’histoire, notre pays a subi la défaite à cause de l’aveuglement ou de la faiblesse de ses gouvernants. Nous sentons tous aujourd’hui qu’avec un président profondément diminué et une Assemblée nationale disloquée, tout est possible, y compris le pire. C’est pour cela qu’il faut agir.
Le sens de notre combat est là. Pourquoi s’engager, pourquoi servir, alors qu’il serait si simple de laisser paresseusement notre destin commun entre les mains de ceux qui ont pris l’habitude de l’exercer et d’échouer ? Notre réponse est simple : pour assurer ensemble le succès de la France !
Face aux changements formidables qui bouleversent le monde, il est urgent d’apporter une véritable réponse aux difficultés qui handicapent notre pays. Il s’agit de s’appuyer sur ses forces et sur celles de tous les Français pour lui permettre de reprendre sa marche en avant. Les priorités sont claires : remise en ordre des finances publiques, redressement de l’Etat, lutte résolue contre le trafic de drogue, éradication de l’ensemble des zones de non-droit, mise en œuvre d’une politique familiale et nataliste volontariste, remise à niveau de notre système éducatif, soutien massif à l’innovation et à la transformation énergétique, politique déterminée d’aménagement du territoire et réindustrialisation pour ne citer que les principales. Mais cette transformation n’a de sens que pour servir la grandeur de la France et le bien commun.
Le progrès partagé doit redevenir l’ambition commune : progrès économique, démographique, scolaire, technologique, médical, écologique, culturel et, bien sûr, progrès social, qui dépend de tout le reste, mais qui est l’objectif central. Quand la France gagne, ce sont tous ses citoyens qui doivent voir leurs chances croître.
Il en va de même pour l’Europe. Si nous savons, avec les autres nations qui la composent, la faire passer de sa situation actuelle de grand marché soumis à toutes les influences et prédations étrangères, à celle de grande force diplomatique, économique, militaire, technologique, scientifique, médicale et culturelle qu’elle a tous les atouts pour être, nous serons tous gagnants. Dans cette perspective, nous devons constater avec lucidité ses impasses, affronter avec détermination ses faiblesses et lui offrir une gouvernance affranchie de sa gangue technocratique et profondément rénovée. C’est parce que nous viserons haut que nous irons loin !
2025 sera une année décisive. A nous d’en faire, ensemble, une année de progrès pour la France, pour l’Europe et pour le monde
Je forme un vœu tout particulier pour les enfants qui naîtront en 2025. Ils sont, avec l’ensemble de la jeunesse, le fondement de notre combat pour notre pays, une France plus forte, plus libre, plus entreprenante, plus fraternelle, bref une France meilleure.
Belle et heureuse année 2025 à toutes et à tous !
Amicalement
François
François Vigne
Président de la France en marche