En avant pour la France

La France paie désormais plus cher pour emprunter que l’Italie. Il n’y a là rien d’étonnant au regard de l’emballement de la dette publique nationale. L’INSEE a récemment confirmé qu’elle s’était encore accrue de plus de quarante milliards au premier trimestre. Elle atteint désormais 3345 milliards d’euros, soit 114% du PIB.

Cette situation est grave. Elle nous vassalise et obère notre avenir. Les conséquences sont trop graves pour que nous puissions nous permettre d’attendre. Les rapports se multiplient et établissent le même diagnostic Tous les Français en sont conscients. Nous filons droit dans le mur. La responsabilité du Président de la République eut été de déclarer l’état d’urgence budgétaire. C’est d’ailleurs le seul état d’urgence qu’il aurait dû jamais déclarer.

Au lieu de cela, rien ne se passe. Emmanuel Macron et son gouvernement se comportent en témoins impuissants de la situation et font tout pour retarder le moment de l’ajustement. Au-delà, c’est tout l’appareil politique qui refuse de regarder la réalité en face et ne parvient pas à faire le deuil d’un système, dont il a abusé.

Il est cependant urgent d’agir. Nous ne devons pas attendre 2027. Il faut dès maintenant pratiquer la baisse des dépenses publiques permettant d’assurer le redressement des comptes de la nation dans l’intérêt de la France et de son peuple !

lfm_2016