
La gravité de la situation budgétaire masque un autre défi de l’économie nationale. La bataille de l’emploi reste à mener et à gagner. Si certains progrès avaient pu être réalisés au début du quinquennat Macron, le combat n’a pas été poursuivi avec suffisamment de volonté et d’intensité. Avec un taux de chômage de 7,5%, nous restons l’un des plus mauvais élèves de l’Union européenne et bien au-dessus de la moyenne communautaire de 6,2%.
Nous sommes très loin du plein emploi, dont Emmanuel Macron avait fait sa priorité initiale. Son atteinte reste pourtant un élément clef du redressement de la France. Cela suppose de rétablir sa compétitivité et de réduire le poids des prélèvements obligatoires, qui pèsent sur lui. Ils représentent encore 22,7% du PIB chez nous contre 20,7% dans le reste de la zone euro
C’est en luttant, de façon plus beaucoup plus déterminée et constante, contre le chômage et pour l’emploi que nous parviendrons à stopper la spirale de l’appauvrissement de la France et que nous pourrons assurer le financement des priorités nationales, ainsi que la prospérité des Français. Cela suppose de libérer la durée du travail, de reporter l’âge de départ en retraite et de réaliser le transfert d’une partie des cotisations sociales sur une base plus large.
C’est l’intérêt de la France et de tous les Français. Notre pays sort profondément affaibli de 44 années, qui ont vu se succéder les politiques inconséquentes de la retraite à 60 ans, des 35 heures et du quoi qu’il en coûte. Redressement des finances publiques et du taux d’emploi permettront ensemble de replacer notre pays sur le chemin du progrès.