
La dette publique de la France s’est encore alourdie de 71 milliards d’euros au deuxième trimestre de l’année, selon la dernière publication de l’INSEE. Elle atteint désormais 3 416 milliards d’euros et 115,6 % du PIB. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, l’augmentation de la dette nationale s’établit à 1135 milliards d’euros…
La hausse de la dette publique au deuxième trimestre provient principalement de celle de l’Etat, à hauteur de 64,3 milliards d’euros, la Sécurité sociale contribuant pour 7,8 milliards d’euros.
Le plus grave est que cette explosion va sa poursuivre, poussée notamment par l’augmentation de la charge d’intérêts. Jusqu’il y a peu encore, le pouvoir proclamait pourtant que la dérive de la dette ne posait aucun problème, puisque les taux d’intérêt resteraient bas… Selon le gouvernement, la dette publique devrait atteindre 116,2% du PIB en fin d’année, 117,6% en 2027 et potentiellement 118,1% en 2028.
La dégradation actuelle des finances nationales le démontre. L’inaction ne permettra pas d’améliorer la situation. Il est urgent de prendre le taureau par les cornes et de rétablir les finances nationales.
De nouvelles hausses d’impôts, même si elles portaient sur les plus favorisés, ne serviraient à rien. Car la France n’a pas de problème de recettes fiscales. Elle souffre simplement d’un excès colossal de dépenses publiques. En la matière, les responsables politiques doivent arrêter de mentir aux Français. Pour assurer leur sécurité, leur santé et leur prospérité, il faut éliminer les dépenses de fonctionnement inutiles, supprimer les aides et allocations injustifiées ou excessives, traquer sans relâche les abus et récupérer les revenus ou biens mal acquis par le trafic de stupéfiants et équivalent.
Cet effort ne doit pas attendre 2027. Il doit être engagé sans attendre dans l’intérêt de la notre pays, de ses enfants et petits-enfants. Il relève d’abord de la responsabilité de nos responsables politiques. Il engage aussi tous les Français, qui doivent veiller à devenir économes des deniers publiques. C’est notre intérêt individuel et collectif. C’est aussi notre devoir vis-à-vis de la France et de son avenir.