Les Calédoniens ont voté.

Au terme d’un scrutin marqué par une forte participation, ils ont clairement exprimé le choix de la France. Cette décision est une excellente nouvelle pour notre nation entière. Le choix des Calédoniens nous honore et il nous oblige.

La victoire du Non à l’indépendance consacre le succès de la méthode et du processus de réconciliation mis en œuvre par Michel Rocard il y a trente ans. Ce succès confirme que les Calédoniens ont toute leur place et voient leur avenir au sein de la République Française. Le résultat du vote de ce jour illustre aussi la capacité d’attraction de notre pays pour toutes les femmes et les hommes qui la composent, de Lille à Nouméa en passant par Marseille, Saint-Denis ou Papeete.

Encore faut-il que les pouvoirs publics assurent la bonne intégration de chacun et de tous partout sur le territoire, Nouvelle-Calédonie comprise, et travaillent à leur assurer le meilleur avenir au sein de la République, en leur donnant envie et fierté d’être et de rester Français.

Dans cette perspective, il faut regretter le choix de la neutralité de l’exécutif français. Car, s’il revient au président de la République et au gouvernement de garantir la liberté de vote, il est clair aussi qu’ils ne peuvent rester neutres quand il s’agit de la souveraineté de la France et de son avenir en Nouvelle-Calédonie.

C’est maintenant notre responsabilité commune de poursuivre l’effort de réconciliation entrepris il y a trente ans et de donner à tous les Calédoniens, et en particulier les jeunes, l’avenir qu’ils méritent au sein de la France, notre République commune.

lfm_2016