Il y a 47 ans s’éteignait l’homme du 18 juin, celui qui s’était levé contre la défaillance de ses chefs pour rendre à notre pays sa liberté et sa grandeur, celui qui avait choisi, face au fatalisme et au renoncement, le chemin escarpé de l’honneur, du combat et de l’action.
Près d’un demi-siècle après sa mort, son souvenir reste intense. Il reste, pour tous les Français, le modèle du dirigeant politique intègre, visionnaire et responsable, l’homme de la renaissance et du redressement national.
Ce n’est pas avec des visites à Colombey ou des dépôts de gerbes que l’on honorera la mémoire du général de Gaulle, mais en travaillant intensément à transformer en profondeur notre pays et à guérir ses fragilités pour lui permettre de retrouver le chemin de la grandeur, de la prospérité et du progrès social. Nous devons en particulier reconstruire l’Etat, devenu si archaïque et défaillant, et refonder l’Europe, dont les dysfonctionnements sont un frein à la renaissance de la France.
Être à la hauteur de l’héritage de Charles de Gaulle et de la France combattante, c’est cesser de s’en remettre à ceux qui font reculer notre pays et choisir de se mettre au service de son redressement en rassemblant la nation tout entière autour d’une ambition nouvelle. C’est faire le pari de la vérité, de l’engagement et du progrès pour le plus grand service de la France et de son renouveau.