Chers Amis,

Il y a plus d’un siècle et demi, Tocqueville nous avertissait qu’il dépendrait des nations que « l’égalité les conduise à la servitude ou à la liberté, aux lumières ou à la barbarie, à la prospérité ou aux misères ». C’est le choix que nous allons être amenés à faire en mai 2017 et pour lequel je vous demande de me soutenir.

Car ceux qui s’érigent aujourd’hui, dans leurs discours, en défenseurs de la France et de son identité sont ceux-là mêmes qui, au cours des derniers quinquennats, l’ont abaissée et en ont sapé les fondements.

François Hollande peut bien déclarer, comme il l’a fait jeudi dernier salle Wagram, qu’il ne laissera pas « la France être abîmée, réduite, voir ses libertés mises en cause, son Etat de droit contesté, son éducation réduite et sa culture amputée. » Nous savons tous que le mal est déjà fait. Comme en attestent ses annonces fiscales de vendredi, le modèle français qu’il prétend vouloir protéger est devenu un anti-modèle clientéliste dans lequel l’achat catégorielle de voix, par allocations ou remises d’impôts, tient lieu de politique.

Mais l’identité française que d’autres prétendent défendre ne correspond pas plus à la grandeur, aux valeurs et à l’âme de notre pays, tel qu’il a été façonné par plus de 1500 ans d’histoire, par son peuple et par ses grands hommes.

Face à des héritiers de la troisième génération qui gaspillent notre patrimoine commun, nous devons agir en bâtisseurs de cathédrales !

Il y a urgence à le faire. Il n’est plus possible de laisser les dirigeants autoritaires de Chine, de Russie ou de Turquie, pour ne citer d’eux, profiter autant de la situation et de la faiblesse de nos propres gouvernants, comme ils l’ont fait le week-end dernier lors du sommet du G20. Mais la menace est aussi intérieure, ainsi que l’a encore confirmé le sondage TNS Sofres OnePoint publé mercredi. Si les commentateurs habituels ont voulu retenir qu’Emmanuel Macron battrait François Hollande dans différentes hypothèses au premier tour, la vraie information-confirmation de ce sondage, c’est que Marine Le Pen sera au second tour dans tous les cas de figure mesurés !

C’est aussi pour cela que je me bats. Il faut agir vite pour convaincre les Français que l’aventurisme et le retour en arrière ne constituent pas la seule voie possible pour mettre un terme à l’impasse du système actuel.

La sécurité ne sera pas l’ennemi de notre liberté, la compétitivité du progrès social partagé, l’avenir de notre jeunesse du bien-être des retraités, la santé des Français de nos finances publiques ou l’innovation de notre identité si nous choisissons ensemble les bons compromis et si nous décidons d’agir collectivement dans le seul intérêt de la France et de tous les Français en dépassant les vieux conservatismes, les intérêts personnels, le clientélisme ou l’esprit de clan.

Ce choix est possible. Nous sommes les seuls à le proposer. Il nous appartient de l’offrir à tous les Français qui partagent, dans leur immense majorité, notre volonté, comme le montrent tous mes contacts sur le terrain.

Il n’y a pas de temps à perdre. J’ai pris mes responsabilités. Nous tiendrons, avec tous ceux qui agissent avec moi au sein de la France en marche, nos engagements. Mais aucun succès ne sera possible sans votre soutien, de quelque nature qu’il soit. C’est maintenant qu’il est nécessaire.

Ensemble, nous allons remettre la France en marche !

Bonne semaine à tous

François Vigne
Président de la France en marche

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