Chers Amis,

Dans 64 jours, il sera trop tard. C’est maintenant qu’il faut agir !

A nous tous de nous mobiliser pour éviter de nous retrouver dans la situation de tous ces Britanniques et Américains qui regrettent aujourd’hui de ne pas l’avoir fait quand il était encore temps. Je suis déterminé à ne pas assister au suicide de notre nation. Pour cela, l’action de chacun compte. Toutes les dernières  signatures sont importantes. Aucune voix ne doit manquer. Nous devons rassembler, sans esprit de parti, ni de clan, tous ceux qui croient en la France et veulent son bien.

Car ce qui se joue aujourd’hui, c’est l’avenir de notre pays et de notre démocratie.

L’élection de Marine Le Pen ou celle de Hamon-Mélenchon seraient un immense malheur pour notre nation, comme pour l’Europe. Celle d’Emmanuel Macron ne serait pas bien meilleure. Ses dernières déclarations sur la colonisation et sur la guerre d’Algérie trahissent son manque de profondeur historique et sa volonté de flatter le vote communautaire comme l’avait fait François Hollande. En digne héritier de celui-ci, il a alterné cette semaine les propos bienveillants à l’égard des participants à la Manif pour Tous, puis favorables à la PMA pour les couples de femmes, pratiquant une stratégie de la godille dont nous savons tous où elle vient de nous mener.

Les Français ne doivent pas se faire voler la prochaine élection et leur destin. L’avenir de la France n’est pas à chercher à Lisbonne, Londres, Berlin ou Bruxelles, mais au cœur même de notre pays.

La nouvelle crise des banlieues, que le pouvoir laisse cyniquement se développer en espérant qu’elle favorisera le vote FN et qu’elle leur profitera par ricochet, montre qu’il est urgent de rétablir l’Etat partout sur le territoire. Ce n’est pas en ressuscitant la vieille idée de l’abaissement de la majorité pénale à 16 ans et en déresponsabilisant les parents que l’on y parviendra, mais en réalisant une véritable reconquête des zones de non-droit, qui est notre priorité.

La publication des derniers chiffres de la croissance, du chômage ou du commence extérieur allemands et italiens, comme du rapport Pébereau sur la dette publique démontrent qu’il y a urgence à agir. Nous sommes aujourd’hui beaucoup plus proches de la situation italienne que de la situation allemande. La dégradation de nos comptes publics menace notre indépendance, comme nos retraites. Perdre du temps sur la chimère du revenu universel ne sera d’aucune utilité. C’est au contraire en réinventant l’Etat, en transformant de fond en comble notre système d’éducation et de formation et en faisant repartir l’investissement, comme nous le proposons, que nous parviendrons à redresser la barre.

La France et l’Europe ont besoin d’un souffle nouveau ! Ce ne sont pas des politiciens professionnels usés, désabusés, perclus de mauvaises habitudes ou de conflits d’intérêts, qui lui donneront, mais des hommes et des femmes nouveaux désireux de servir leur pays pour un temps limité avant de transmettre le flambeau à une nouvelle génération.

Avec espoir et détermination, rassemblons nos forces pour faire échec aux prophètes de malheur et donner un grand avenir à notre pays. C’est notre responsabilité de prendre notre destin en main et de nous unir pour remettre la France en marche, une France en marche vers de nouveaux sommets !

Bon week-end à tous

François Vigne
Président de la France en marche

 

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