Chers Amis,
Ma seule priorité, c’est la France ! Ne comptez donc pas sur moi pour me laisser détourner de mon but par les emballements médiatiques.
A l’offensive Sarkozy a succédé cette semaine la séquence Macron. Par chance, elle nous sert, puisque plusieurs dizaines de personnes nous ont contactés, sans se méprendre, pour soutenir la France en marche à cette occasion. Cela confirme, s’agissant d’EM, que nom mal copié ne profite jamais. Mais comptons sur nous-mêmes, avant de compter sur les autres !
Car c’est maintenant qu’il faut agir et je vous appelle à m’apporter, ainsi qu’à la France en marche, votre soutien, qu’il soit humain, technique ou financier, pour amplifier notre action.
Nous allons continuer à nous distinguer des vieux partis établis en évitant de sombrer dans les polémiques inutiles et de nous disperser dans l’accessoire. J’ai inscrit depuis plus de quatre ans la suppression de l’ISF à mon programme. Rien ne sert en effet de garder plus longtemps cet impôt que tous reconnaissent imbécile et destructeur de richesses.
Mais la suppression de l’ISF ne fait pas une vision pour la France ! La baisse de la fiscalité n’est pas une fin en soi, mais un simple moyen au service d’un projet plus global. Et il convient d’assortir la disparition de l’ISF d’un renforcement des mécanismes d’intéressement et de participation pour tous les salariés afin de relancer l’ascenseur social.
C’est aussi ce qui me différencie des autres. Je ne suis animé par aucun désir de revanche et ne suis pas le porteur des intérêts d’un camp contre ceux d’un autre. Je ne prends pas plus mes ordres au Medef que dans un autre syndicat ou que dans un quelconque bureau de milliardaire. Au contraire, j’ai décidé de me présenter à l’élection présidentielle, à ce moment précis de l’histoire de notre nation, parce que je crois profondément que nous ne pourrons régler les problèmes de notre pays et que nous ne pourrons progresser qu’ensemble.
Il y a urgence à le faire, alors que la France est, de toutes les grandes démocraties, le pays le plus touché par le terrorisme islamiste, alors que la croissance continue à patiner, alors que le chômage n’a toujours pas baissé, alors que les prestations sociales sont passées de 31% à 35% du PIB entre 2007 et 2015, alors que 20% de nos jeunes de 18 à 24 ans vivent sous le seuil de pauvreté et alors que 25% des élèves sortent en échec du système scolaire.
C’est parce que nous déciderons, au-delà de nos différences, d’aller ensemble dans une même direction – vers un meilleur avenir pour la France, pour nos enfants et pour nos petits-enfants – que nous permettrons à notre pays de surmonter ses difficultés et d’aller de l’avant.
Grâce à cette volonté commune et à cette vision partagée, nous serons en mesure d’agir hardiment pour rétablir la sécurité, pour redynamiser l’économie, pour relancer la création d’emploi, pour investir dans l’éducation, dans les énergies renouvelables ou dans les infrastructures d’avenir, pour reconstruire l’Europe et pour poser les fondements d’une prospérité juste et durable. C’est l’objectif de mon programme et des mesures que je vous demande de soutenir.
Nous sommes arrivés à un moment déterminant. Le destin de la France et de l’Europe est entre nos mains. C’est pourquoi, confiant dans la justesse de notre cause et résolu à défendre nos valeurs, j’invite tous les Français à se joindre à nous afin de construire l’avenir que notre pays mérite tant.
Bon week-end à tous
François Vigne
Président de la France en marche
