Chers Amis,
Je n’ai aucun doute. L’avenir de notre pays est devant lui…si nous prenons notre destin en main. Soyons clair. Nous n’y sommes pas ! Il est facile de se moquer de l’impasse américaine, mais la situation française n’est, à six mois du premier tour des élections présidentielles, pas plus enviable.
Le scénario annoncé d’un second tour entre un ancien Premier ministre en fin de parcours et l’héritière du FN illustre l’épuisement du système actuel. Notre responsabilité est de le réinventer pour remettre la France en marche. C’est le sens de mon combat et de tous ceux qui me soutiennent.
La multiplication des actes de violence contre les policiers ou contre les professeurs est intolérable. Elle n’a malheureusement rien de surprenant. Conséquence de la démission des pouvoirs publics dans les zones de non-droit et de non-loi depuis 35 ans, elle trouve également sa source dans les propos irresponsables tenus par nos derniers présidents sur les agents de l’Etat. En traitant, officiellement ou en privé, les juges, les policiers, les militaires, les enseignants et bien d’autres catégories de Français de lâches, de petits pois, d’incapables, de nuls, de ploucs et d’autres noms d’oiseaux, ils les ont décrédibilisés et ont légitimé leurs agresseurs.
C’est tout l’édifice étatique qu’il faut aujourd’hui reconstruire. Du haut en bas de l’Etat, le respect doit redevenir un élément fondateur de notre unité nationale. Il y a urgence.
C’est pour cela que j’ai appelé jeudi François Hollande à démissionner sans délai de ses fonctions de président et à rendre la parole au peuple.
Ce n’est pas parce que les Républicains, le PS ou les Verts ont besoin de recourir à des primaires pour désigner leur candidat que nous devons faire passer l’intérêt de la France au second plan !
L’heure est venue de sortir des postures partisanes et d’agir dans le seul intérêt de la nation. Le gouvernement et la majorité font actuellement l’exact opposé en multipliant les dépenses électoralistes et les mesures démagogiques pour piéger leurs successeurs et rendre la situation inextricable au lendemain des élections du printemps prochain. Cette politique de la terre brûlée menée par des politiciens professionnels obsédés par leur carrière est inacceptable.
Nous devons agir de façon décisive pour que de tels actes ne puissent plus se reproduire. C’est pour cela que mon programme commence par la transformation de notre système politique avec deux mesures fondatrices :
– la limitation à deux du nombre de mandats électifs que tout citoyen pourra exercer sur toute sa vie. Je me réjouis que des voix de plus en plus nombreuses se rallient à ma proposition ;
– l’application aux membres du gouvernement et à tous les parlementaires de la loi la plus sévère qu’ils votent pour toute catégorie de citoyen. Durée de cotisation pour la retraite, nouveaux impôts et taxes, droit social ou obligations de transparence par exemple : il est temps que ceux qui votent la loi commencent par se l’appliquer à eux-mêmes.
Je comprends que certains d’entre-vous s’interrogent sur la possibilité de gagner notre combat dans un système aussi verrouillé que celui que nous subissons actuellement. Je leur demande de se poser la question en âme et conscience : vont-ils, en soutenant l’un des candidats de la primaire des Républicains, permettre à la France d’aller de l’avant ? Je crois au contraire que ce serait parti pour cinq nouvelles années d’immobilisme.
La voie que nous avons choisie n’est pas la plus facile. Mais l’exemple des générations précédentes nous montre la route à suivre. Voyez ce qu’elles ont accompli et ce que des hommes et des femmes libres peuvent faire quand la recherche du bien commun s’allie à l’imagination et la détermination au courage. C’est notre tour de porter le flambeau !
J’annoncerai très prochainement le franchissement d’un nouveau cap dans l’obtention des signatures nécessaires. Je continue par ailleurs à collecter les fonds nécessaires à l’accélération de la campagne. Je compte sur votre soutien pour les réunir au plus tôt.
Chers Amis, face aux dangers, ne courbons pas l’échine, ni ne nous résignons. Au contraire, rassemblons nos forces et agissons pour faire triompher ensemble la liberté, la grandeur de notre pays et lui donner l’avenir qu’il mérite !
Bon week-end à tous
François Vigne
Président de la France en marche