Chers Amis,
En cette rentrée, je suis plus déterminé que jamais !
J’avance comme prévu dans le rassemblement des parrainages, j’engrange de nombreux soutiens et je m’apprête à accélérer la campagne, sans me laisser distraire par le bruit médiatique accompagnant l’officialisation de la candidature de l’un ou de l’autre prétendant.
Tout se met aujourd’hui en place pour tenter d’enfermer les Français dans un nouvel affrontement entre les deux présidents sortants, Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Les relais médiatiques et les réseaux de l’ex-président des Républicains tournent à plein pour le rendre inévitable. Quant à François Hollande, il pousse, avec l’appareil du PS, à la multiplication des candidatures à gauche pour apparaître comme le seul candidat du rassemblement de son camp.
Il est clair pourtant, au vu de leurs bilans respectifs, que ni l’un, ni l’autre ne sont qualifiés pour répondre aux défis lancés à notre pays. Sur le plan économique, Nicolas Sarkozy n’a pas réalisé, même pendant les 14 premiers mois de son mandat, les réformes nécessaires pour transformer la France et renforcer son potentiel de croissance. Le quinquennat Hollande aura été celui d’un immense gâchis, où l’abandon progressif des mesures absurdes prises au cours des 18 premiers mois n’aura pas suffi à rattraper le temps perdu, ni à stopper le déclin accéléré dans lequel sa gestion a fait plonger la France.
En termes de sécurité intérieure et d’échec face au terrorisme, les deux derniers présidents portent une lourde responsabilité. La politique étrangère menée par Nicolas Sarkozy, son Premier ministre François Fillon et son ministre des affaires étrangères Alain Juppé a favorisé le développement de Daech en déstabilisant profondément les situations syriennes et libyennes sans apporter aucune solution aux difficultés de ces pays. La politique judiciaire et pénale irresponsable de François Hollande et de son gouvernement nous a menés là où nous sommes aujourd’hui. Et les deux présidents ont en commun d’avoir continué à affaiblir l’Etat régalien, notre défense, notre justice, notre diplomatie, ainsi que nos services de police et de renseignement en réduisant leurs moyens tout en continuant à augmenter la dépense et la dette publiques !
L’échec des 10 dernières années, c’est aussi celui de deux présidents qui ont profondément divisé les Français et se sont montrés incapables de les rassembler. Or, nous ne parviendrons, comme toujours dans l’histoire de France, à résoudre les problèmes dont dépendent notre succès et notre grandeur qu’en surmontant nos divisions et en agissant unis !
Qui peut croire que ceux qui ont échoué hier et sont profondément associés aux égarements politiques des trente dernières années seront demain les mieux placés pour rssembler le pays, le protéger face au terrorisme islamiste et assurer enfin son relèvement ? Penser que les erreurs commises pendant leurs mandats, après des dizaines d’années de responsabilités politiques, garantiraient leur succès demain serait une profonde erreur, alors que tout démontre que ni l’un ni l’autre n’ont changé, ni ne changeront.
L’heure est venue de repartir sur de bonnes bases et d’entamer avec sang-froid le redressement de la France. Cela exige d’ouvrir les yeux des Français sur les pièges qui leur sont tendus.
Oui, la France a une véritable et magnifique identité. Mais il ne s’agit pas de l’identité étroite, craintive et figée dans laquelle certains voudraient l’embastiller. L’identité de la France, c’est celle d’une nation à l’histoire incomparable, sûre de ses valeurs, innovante, au peuple intelligent et ardent, toujours capable de se dépasser, généreuse et ouverte sur le monde qu’elle participe activement à guider. Et c’est cette identité que nous devons faire vivre aujourd’hui !
La France peut être grande et heureuse en même temps comme le montre l’exemple des années 60. Mais il n’y aura de bonheur pour notre patrie et pour les Français que si nous leur donnons les moyens de réaliser l’effort de transformation nationale et européenne que la situation requiert aujourd’hui. C’est pour cela que le refus d’Alain Juppé de réformer, par exemple, le millefeuille territorial, l’organisation de l’Etat ou celle de la fonction publique n’est pas à la hauteur des enjeux.
Face aux candidats du déclin, du rétrécissement, du repli sur soi, du reniement, du regret, de la revanche, de la division, de la restauration ou de l’immobilisme, je serai le candidat de la volonté, de l’ambition, de la transformation, du rassemblement et de l’avenir, le candidat de la France !
Je crois en notre nation, je crois en son destin et je crois en son avenir, mais je sais aussi qu’aucun avenir glorieux ne sera possible si nous continuons comme avant et si nous ne prenons pas en main notre destin maintenant. C’est le sens de ma candidature, c’est le sens de mon projet et du combat que je vais mener, avec votre soutien, tout au long des prochains mois.
Bon week-end et bonne reprise à tous
François Vigne
Président de la France en marche