Chers Amis,

Les nombreux messages d’encouragement et les invitations à aller m’exprimer dans de nombreuses villes de France, ainsi que les nouvelles promesses de signatures que j’ai reçus depuis mon annonce de candidature lundi dernier confirment la nécessité d’accélérer.

Je ne me cache pas la difficulté de l’exercice, ni le risque que de nouveaux obstacles soient mis sur notre route pour nous ralentir. Mais il est clair que les Français sont profondément demandeurs d’une vision d’avenir pour la France et d’une nouvelle façon de conduire les affaires publiques, ce que nous voulons et pouvons leur offrir avec votre soutien.

La situation politique et sociale n’a jamais été aussi dégradée dans notre pays depuis 1958. Pour en sortir et pour être en mesure de remettre la France sur une trajectoire de croissance et de grandeur, nous devons tirer tous les enseignements de la crise actuelle et des messages que passent les Français.

En s’affirmant à 75% hostiles au projet de loi Valls-Macron-El Khomri et à 60% favorables au mouvement social actuel, ils montrent qu’ils ne veulent pas d’un grand soir de notre modèle social ou des avantages acquis, pas plus que d’une politique d’inspiration churchillienne se résumant à « du sang et des larmes ».

Pour réussir la transformation nationale, notre défi est de convaincre les Français que les réformes que nous voulons mettre en œuvre sont indispensables, qu’elles sont dans l’intérêt de chacun d’entre eux et qu’elles sont justes. Cela vaut pour les salariés du privé. Cela vaut aussi pour les fonctionnaires avec lesquels nous devons passer un contrat clair au terme duquel passage au contrat unique et réduction des effectifs seront compensés par une amélioration réelle des perspectives de carrière, des rémunérations et des moyens.

Nous devons aussi en finir avec les déclarations de guerre et les postures. Aucun progrès n’est possible en matière de dialogue social si le gouvernement en exclut certains syndicats et s’échine à ringardiser les plus réfractaires. Et il n’y a aucun sens à vouloir donner la priorité aux accords d’entreprises sur les lois ou conventions collectives, tout en niant l’utilité des partenaires sociaux !

Il est temps de mettre fin à l’immobilisme comme au simplisme. Je crois profondément que nous ne pourrons pas affronter les défis actuels sans le faire ensemble et sans partager une même espérance pour la France. C’est pour cela que j’ai choisi d’aller de l’avant.

Nous réussirons à remettre la France en marche parce que nous saurons convaincre nos concitoyens, au-delà de leurs différences et sans fausses promesses, de prendre leur destin en main et d’aller ensemble vers un avenir meilleur pour le pays, pour leurs enfants et pour leurs petits-enfants. C’est notre responsabilité et c’est mon engagement.

Bon week-end à tous

François Vigne

lfm_2016