Partout dans le pays et en Europe, l’économie se met à la cape. Avec trois mois d’avance, nous revivons 2008, effet de déstockage mis à part. Réalisant que notre système est au bord de l’explosion, l’ensemble des acteurs se mettent en mode survie, gelant les dépenses d’investissements et réduisant leurs dépenses courantes. Terriblement anxiogènes, l’inaction des air jordan pas cher pouvoirs politiques nationaux et leur incapacité à définir un plan crédible pour l’Euro alimentent ces comportements. Il y a urgence à stopper et inverser ce mouvement, dont nous avons vu les conséquences redoutables en 2008. Le choc nike air jordan pas cher risque sinon d’être plus dramatique encore, les risques ayant été, dans l’intervalle, largement transférés aux États et aux banques centrales. Il n’y a plus de niveau supérieur actionnable. Le roi est nu !

Il est surréaliste dans ces conditions de voir le nouveau pouvoir politique français s’engluer dans des polémiques de seconde zone sur des sujets sans vrai enjeu. Certes, il faut éviter la psychose. Sans doute le gouvernement préfère-t-il aussi gagner du temps plutôt que d’affronter les contradictions de sa récente campagne. Pourtant, il faut sans attendre dire la vérité nike air max pas cher aux français. L’heure est à la mobilisation générale. Le temps de la politique n’est pas celui des marchés. Mais le pouvoir politique doit refuser de se laisser battre par eux comme il l’a été à chaque fois depuis cinq ans. Certes, les opérateurs de marchés sont beaucoup plus nombreux, mobiles et organisés que ne le sont les gouvernants. Mais devons-nous capituler en mettant en péril les fondements mêmes de nos démocraties ?

Certainement non ! Nous pouvons encore stopper la

déferlante de la dépression. Car, nous ne sommes pas seuls. L’union des gouvernants et des peuples d’Europe peut permettre de restaurer la confiance. Nous devons à cette fin mobiliser toutes les énergies pour (i) élaborer un plan crédible de retour à l’équilibre et de développement pour l’ensemble des pays de l’Union, (ii) le faire adopter par nos concitoyens et nos partenaires et (iii) le mettre en œuvre. Cette bataille n’est pas limitée à l’Europe. Les Etats-Unis, comme les pays émergents les plus dynamiques voient leur propre croissance menacée par la dépression européenne. Les replique montre associer à notre combat nous permettra d’être plus forts encore. Les acteurs économiques y sont prêts. Seul le pouvoir politique semble réticent et encore résister. L’heure n’est plus à la tergiversation, mais à l’action. Quand la maison brûle, on ne demande pas l’autorisation d’y envoyer les pompiers.