L’INSEE a annoncé hier que la dette publique française avait atteint 1985,9 milliards à fin mars, soit 93,6% du PIB.
Il aura donc fallu seulement 11 ans pour que la dette publique double et passe de 63% à 94% du PIB. En 1980, la dette publique ne représentait que 12% du PIB !
Pendant que le pouvoir tergiverse, tarde à engager les réformes évidentes, diffère leur mise en œuvre et engage de nouvelles dépenses explosives avec la création du compte pénibilité, notre dette continue chaque jour à s’accroitre grevant notre avenir, menaçant notre indépendance et enchaînant notre jeunesse.
Avec la mise en place de l’euro, nous avons perdu la faculté d’amortir périodiquement notre dette par dévaluation ou surcroît d’inflation. Il nous reste que l’arme atomique de la sortie de l’euro ou du défaut, aux conséquences non maitrisables.
Fixons-nous un objectif ambitieux. Nous devons réduire en 15 ans notre dette publique à 75% du PIB (niveau actuel de l’Allemagne) et à 60% du PIB en 30 ans. Tous nos programmes de réforme de l’Etat, de notre organisation territoriale et de nos systèmes de santé doivent intégrer cet objectif, en même temps que ceux d’une meilleure efficacité administrative et du meilleur service des citoyens.
Il est temps de faire le choix de l’avenir et de la jeunesse. C’est l’intérêt de la France et celui de tous les Français.
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