La décision du pouvoir de passer en force sur le projet est une forfaiture.

La publication accéléré du décret ce matin témoigne d’un triple mépris pour les professeurs, pour les élèves et pour l’ensemble des Français, qui ont exprimé leur rejet du projet présenté par le gouvernement dans sa forme actuelle.

Cette précipitation tactique, qui illustre la faiblesse et la fébrilité du pouvoir, a en plus le terrible effet discréditer les quelques éléments positifs du projet, en particulier l’interdisciplinarité et le travail en équipe, et plus largement tout esprit de réforme.

Une fois encore, François Hollande et son gouvernement ont fait le choix des intérêts à court terme du Parti socialiste contre ceux de la France. Ce cynisme destructeur exaspère les Français et ne fait qu’un gagnant : le Front national.

La jeunesse de France mérite mieux qu’une telle instrumentalisation de son destin. François Hollande et Manuel Valls lui devront des comptes.