Précisant les déclarations du président de la République, la ministre des Affaires sociales a confirmé ce vendredi une mise à contribution des ménages les plus aisés pour rétablir l’équilibre de la branche Famille de la Sécurité sociale.
Marisol Touraine a indiqué que « l’enjeu n’est pas seulement de dégager des économies ». (…) »La politique familiale doit être plus juste et faire en sorte que les classes moyennes et les catégories modestes soient soutenues. »
Le gouvernement confirme ainsi une approche faussée, électoraliste et idéologique de la politique familiale. Son but n’a jamais été la redistribution verticale, entre citoyens de revenus différents, mais la seule redistribution horizontale entre citoyens ayant plus ou moins d’enfants. Cette redistribution horizontale est doublement fondée : les enfants représentent un coût important pour les parents ; ils sont aussi un investissement pour la nation, dont ils constituent les actifs et les contribuables futurs. Le soutien aux familles modestes doit continuer à être assuré par les politiques sociales dédiées.
En s’attaquant au principe d’égalité des citoyens devant la politique familiale, le pouvoir s’attaque à l’une des seules, si ce n’est la seule, politique française qui ait réussie sur la durée. La continuité et la stabilité de cette politique ont permis à la France d’avoir la plus forte natalité d’Europe.
La branche Famille de la Sécurité Sociale n’est en déficit que parce qu’elle supporte indûment des charges relevant de la branche Vieillesse.
L’alibi de la redistribution n’est qu’un leurre pour masquer la tentative du gouvernement d’échapper aux réformes structurelles, en particulier concernant les retraites et les régimes spéciaux.
A ce rythme, ce sont toutes les prestations sociales qui vont être mises sous condition de ressource, faisant de la France l’un des derniers dinosaures du socialisme avec la Corée du Nord et Cuba.
Il faut résister à cette réforme perverse. Nous ne devons pas laisser le gouvernement s’attaquer de nouveau à la famille et à la jeunesse de France.
Un commentaire
La Parti de Pascal
Pour dire les choses encore plus clairement, cela ne va faire qu’accentuer le déséquilibre démographique entre les français de longue date, disposant de revenus corrects et/ou d’un certain patrimoine (disons la classe moyenne « blanche » et « riche ») et les autres (pas nécessaire de faire un dessin…)
C’est une initiative de plus contribuant au « Grand Remplacement » prédit par Renaud Camus