Après avoir ruiné la France, François Hollande est en train de tuer l’Europe.

Son bras de fer actuel avec la Commission est stérile. Il exaspère nos partenaires de l’Union, furieux de nous voir fouler au pied les règles que nous leur avons nous-mêmes demandé d’appliquer, en particulier aux plus fragiles d’entre-eux. Et si la Commission rend les armes, le seul vainqueur sera l’esprit de facilité qui appauvrit et conduit au déclin.

Contrairement a ce qu’il prétend, François Hollande ne se bat pas pour la croissance. Si c’était le cas, il déploierait l’énergie nécessaire pour convaincre tous les autres Etats-membres et les rallier à un plan de croissance crédible et efficace. Le fait que le chef de l’Etat ne le fasse pas et qu’aucun de nos partenaires, à l’exception de l’Italie, ne le soutienne démontre qu’il n’y a rien d’autre, derrière le discours présidentiel, que la tentative de retarder encore les efforts indispensables et leur poids politique probable.

François Hollande ne se bat pas non plus pour la France dont il affaiblit la crédibilité, l’autorité et la puissance. Au lieu de défendre les intérêts du pays, François Hollande ne gère que ceux du Parti socialiste et les siens propres.

Depuis deux ans et demi, cette politique mène la France dans le mur. Elle menace désormais la croissance, la cohérence et l’organisation de l’Europe. S’il persiste, François Hollande risque de parvenir à détruire l’édifice patiemment bâti depuis la fin de la Seconde guerre mondiale en France et en Europe.

Ce n’est pas en abaissant l’Europe que l’on élèvera la France. Ce n’est pas en détruisant l’Europe que l’on reconstruira la France.

Ce massacre doit cesser dans l’intérêt de la France, des Français et de tous les peuples de l’Union.