Pour reprendre les propres mots de François Hollande à la tribune de l’ONU il y a un mois, « ça suffit » !
Les dernières agressions contre les policiers ou les enseignants, comme les enjeux européens et internationaux, en Syrie, en Libye, ainsi que dans les autres terrains où la France est engagée, exigent la présence d’un président de la République tenant ferme la barre de l’Etat.
Les révélations la semaine dernière des confidences de François Hollande aux auteurs de « Un Président ne devrait pas dire ça » ont définitivement décrédibilisé sa parole. La légèreté dont elles témoignent, concernant la divulgation d’informations essentielles pour la sécurité de l’Etat, constitue une faute grave.
Comme le montrent les déclarations du ministre des Affaires étrangères mardi matin, du président de l’Assemblée nationale vendredi dernier et de nombreux autres responsables socialistes, le président n’a plus l’autorité nécessaire, au sein même du gouvernement et de sa majorité parlementaire, pour exercer sa mission, ni la légitimité indispensable pour diriger et représenter la nation.
Ce n’est pas parce que les Républicains, le PS ou les Verts ont besoin de recourir à des primaires pour légitimer leur candidat que nous devons faire passer l’intérêt de la France au second plan !
Notre pays ne peut pas se permettre de perdre les six mois et demi qui nous séparent encore du terme du mandat présidentiel. Au rythme des destructions d’emploi enregistrées depuis le début du quinquennat, ce sont 75 000 chômeurs de plus que nous aurons d’ici mai 2017. Et combien de violence !
Dans ces circonstances, j’appelle François Hollande à démissionner sans délai de ses fonctions de président de la République et à rendre la parole aux Français.