Le drame de Trappes vendredi dernier le rappelle tragiquement. Il existe en France, notamment dans les banlieues, de nombreuses zones dans lequel le droit n’est pas respecté, ni la sécurité des citoyens assurée.
Comme le père de la jeune victime l’a dignement rappelé, il faut laisser à la justice le temps nécessaire pour déterminer le causes de ce crime. Mais la reconquête des zones de non-droit doit être entreprise sans attendre.
Comment accepter qu’un enfant de 14 ans puisse perdre la vie dans une fusillade en France au XXIème siècle ? A quoi sert de consacrer 57% de notre richesse nationale aux dépenses publiques si l’Etat et les collectivités se montrent incapables de garantir la sécurité et la protection de la vie de l’ensemble des Français sur tout le territoire ?
Trappes joue un rôle important dans le trafic en Ile-de-France. La guerre des quartiers et les luttes de bandes y sont anciennes. Ces éléments ne doivent en rien servir d’alibi à l’impuissance des autorités publiques, car cette situation est inacceptable. Elle ne doit plus être tolérée.
Pour que la mort du jeune Moussa ne soit pas inutile et ne soit pas suivie d’autres crimes, il faut tirer toutes les conséquences de ce drame et mettre en œuvre rapidement un plan d’éradication de la violence et de rétablissement de l’Etat de droit à Trappes.
Cela suppose de doter la police des moyens indispensables à son action, en dégageant les ressources nécessaires dans d’autres dépenses publiques de fonctionnement moins essentielles. Cela implique ainsi de revenir sur la politique pénale menée depuis trois ans et de lui définir comme première priorité la sécurité de tous les habitants de notre beau pays.
Face à la montée de la violence, l’heure n’est plus à la démission et à l’immobilisme, qui ne résolvent rien. Il est temps de réinstaller l’Etat de droit partout en France !
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