Le projet de réforme territoriale illustre jusqu’à la caricature les méfaits de la méthode Hollande.
La réforme territoriale aurait dû reposer sur un projet puissant, convaincant et mûrement réfléchi. Au lieu de cela, le président de la République a choisi de présenter dans la précipitation un projet imprécis et bâclé. La cacophonie qu’il suscite et le grand marchandage auquel il donne lieu discréditent le principe même de la réforme et donnent les meilleurs arguments aux apôtres de l’immobilisme. Ironiquement, c’est François Hollande lui-même qui mettait cause lundi « les annonces faites un jour, avec le sentiment que tout peut être contredit le lendemain » !
Ne nous y trompons pas. Cette situation n’est pas l’effet malheureux d’une maladresse involontaire. Elle est le résultat recherché d’une politique de division et de déconstruction. A défaut d’être capable de diriger, François Hollande divise pour régner et n’hésite pas a exacerber les tensions.
Le chef de l’Etat a d’ores et déjà annoncé le 14 juillet sa volonté de préparer sa propre réélection en présentant et en mettant en oeuvre en 2016 et 2017 de nouvelles réformes sociétales clivantes comme celle droit de vote des étrangers aux élections locales. Le but de la manoeuvre est clair : opposer les Français et favoriser le FN pour mieux diviser ses adversaires.
Cette méthode est perverse. Elle est destructrice pour notre pays. Comme le montre les tensions actuelles entre les communautés juives et palestiniennes, la France a plus que jamais besoin d’ambition, de vérité, d’espérance et d’action.
C’est le rôle du chef de l’Etat de donner la vision, de montrer la direction et de rassembler. Nous en sommes loin ! Il est urgent de présider autrement !
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