A 0,3%, la croissance française a finalement été meilleure que prévue en 2013. Mieux, l’investissement des entreprises a rebondi de 0,9% au quatrième trimestre. Réjouissons-nous de ces bonnes nouvelles, mais nous ne devons pas nous en satisfaire. Les cris de victoire du gouvernement sont mal venus. A ce niveau de croissance, la France continue à détruire des emplois.
 
Il faut accélérer. Accélérer, cela veut dire réduire le délai de mise en œuvre des mesures de compétitivité, promouvoir toutes les mesures susceptibles de favoriser le retour de la croissance et cesser de diviser les Français pour restaurer la confiance.
 
Le pouvoir doit aussi profiter de l’environnement favorable actuel pour engager la réforme des structures publiques que la France attend. Tout délai n’aura qu’un effet : nous faire reculer par rapport aux autres pays et retarder le retour à la croissance.
 
Les Français ont envie d’être optimistes. Ils ont envie de croire au retour de la croissance. Ils ont envie de croire en l’avenir. Il ne faut pas les décevoir !