Depuis son élection en mai 2012, François Hollande s’est lancé dans une politique redoutable associant dogmatisme idéologique, conservatisme social, amateurisme et aventurisme.
Un peu de bon sens suffisait pour prévoir dès l’origine les effets pervers des principales mesures adoptées. Mais l’exécutif et sa majorité ont préféré s’obstiner et rester sourds à toutes les mises en garde qui leur ont été adressées.
Deux ans après, on mesure l’étendue les dégâts. Le matraquage fiscal a tué dans l’œuf la reprise et fait exploser le chômage, les diatribes anti riches ont fait fuir les hauts potentiels et les plus fortunés, la perte de toute visibilité et les méfaits de la loi ALUR ont déclenché une crise majeure de la construction, l’augmentation des charges et la forte réduction des déductions fiscales pour les particuliers employeurs ont fait exploser le travail au noir, enfin l’abaissement violent du quotient familial et des aides à la famille ont affecté plus d’un million de foyers avec des conséquences aussi pernicieuses qu’imprévisibles à long terme sur la famille et sur son développement.
Touche par touche, l’exécutif est en train de détruire les piliers de la société française et de ruiner les atouts qui font sa force.
Après s’être attaqués aux piliers économiques et familiaux, et comme si cela ne suffisait pas, François Hollande et son gouvernement continuent leur travail de sape en s’attaquant au pilier politique. Plutôt que de rassembler, ils attisent aujourd’hui les oppositions interreligieuses et agitant l’épouvantail du vote des étrangers. Derrière cette stratégie, un seul et même objectif : affaiblir et diviser leurs adversaires pour mieux se maintenir au pouvoir, quel qu’en soit le prix pour la France.
Il est temps de stopper cette politique destructrice et d’arrêter de jouer les apprentis sorciers. La responsabilité du chef de l’Etat est engagée.
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