La France avait vécu de septembre 1939 à mai 1940 la drôle de guerre avec les résultats que l’on sait. Elle doit sortir d’urgence de la drôle d’attente dans laquelle François Hollande l’a plongée depuis le début de son quinquennat.
Au delà des annonces bruyantes sur la remise à plat de la fiscalité ou du pacte de responsabilité, force est de constater qu’il continue à ne rien se passer sous la présidence Hollande.
Il y a urgence. Qu’il s’agisse du chômage, des constructions neuves ou de la situation des finances publiques, tous les indicateurs publiés cette semaine sont au rouge. Comment s’étonner dans ces conditions que 67% des Français jugent que la situation economique va continuer à se dégrader et que la Commission européenne ne croit pas à notre capacité à réduire nos déficits et notre dette publics ?
Pourtant, le pouvoir, quand il ne tente pas de repasser le mistigri aux partenaires sociaux, continue à enchaîner et multiplier les conférences et comités théodule pour mieux retarder les décisions dans l’espoir que la reprise mondiale lui permettra de repousser les réformes et d’éviter de trancher.
Il faut cesser de tergiverser. Pour renverser la vapeur, l’exécutif doit prendre sans attendre les décisions nécessaires dans tous les domaines dans lesquels il a pleine latitude d’action, à commencer par la dépense publique, l’organisation administrative ou le système éducatif.
Rien ne l’en empêche, sinon l’inertie de ses chefs. Ce devrait être leur honneur et leur responsabilité d’agir. Ils ne doivent plus s’y soustraire.
L’avenir de notre pays est en jeu.
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