L’économie française ne pourra pas repartir tant qu’il n’y aura pas de confiance. Sans elle, rien ne sert de créer des dispositifs de relance de la construction ou de nouveaux produits d’épargne.
La dégradation de la confiance des ménages en mars, confirmée hier par l’INSEE, sonne comme un nouveau signal d’alerte. L’engrenage de la défiance est enclenché, avec un moteur fort : le défaut de crédibilité présidentiel. A 31% après moins d’un an de mandat, la confiance des Français envers François Hollande est tombée à des niveaux jamais atteints.
Mensonge et incohérence la minent :
- mensonge de l’ancien ministre du budget Cahuzac qui a maintenu d’octobre 2012 à février 2013 – contre toute vraisemblance – le mirage d’une croissance de 0,8% pour finalement l’abaisser brutalement a 0,1% fin février ;
- mensonge du ministre de l’Intérieur Valls qui a compté 340 000 manifestants lors de la manifestation du 24 mars 2013 contre le mariage homosexuel alors que tous les observateurs en ont dénombrés près de 1 500 000 ;
- incohérence de la répression brutale des rares débordements intervenus lors de cette manifestation et de l’amnistie récente des délits commis à l’occasion d’activités syndicales et revendicatives ;
- incohérence de la priorité officielle donnée à la recherche d’investisseurs étrangers prêts à investir en France et du matraquage fiscal des entrepreneurs et investisseurs français désirant investir dans leur pays.
On ne gouverne pas un pays contre son peuple. La confiance ne se décrète pas. Elle requiert : crédibilité, lisibilité et efficacité dans l’action. Nous ne sommes plus au XXème siècle.
Stoppons la politique politicienne à l’ancienne ! Arrêtons le mensonge d’opportunité et l’incohérence tactique ! Osons la vérité et le courage ! Le retour de la croissance et la pérennité de notre démocratie sont en jeu.
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