La décision de la Commission européenne de placer la France sous surveillance renforcée est

un carton rouge adressée à la politique gouvernementale. Elle est aussi un signal d’alarme. Nous sommes le seul pays de l’Union, avec la Slovénie, à nous retrouver sous cette surveillance, déjà appliquée par le passé à l’Irlande !

Les fondements de la décision de la Commission sont claires : la France n’a pas pris les moyens de stopper son dérapage budgétaire, ni de corriger ses nombreux déséquilibres macroéconomiques.

Face à cette situation humiliante, le pouvoir ne doit plus tergiverser. Comme de mauvais élèves pris en faute, nos ministres Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve ont déclaré que nous allions « poursuivre nos efforts »… Mais il n’est plus temps de de se contenter de promesses. Pour ne pas manquer la reprise, il faut agir !

La France ne peut plus se permettre la vacance actuelle du pouvoir créée par l’annonce du prochain remaniement gouvernemental. Il faut au contraire constituer sans attendre un gouvernement de combat capable de réaliser les réformes nécessaires, restaurer la confiance et placer notre pays sur une trajectoire de croissance.

Notre indépendance et notre avenir sont maintenant officiellement en jeu.