La majorité PS et ses alliés ont très majoritairement appuyé la volte-face du chef de l’Etat et soutenu les mesures qu’il a présentées lors du Congrès lundi dernier, ainsi que la prolongation de l’état d’urgence. Ils doivent maintenant en tirer toutes les conséquences.
Les attentats du vendredi 13 novembre ont démontré, dans l’horreur, l’échec d’une politique dominée par l’idéologie. Qu’il s’agisse de la politique pénale, de la politique de l’immigration, de la politique pénale, de la priorité budgétaire donnée aux dépenses administratives et sociales aux dépens des missions régaliennes de défense, de police et de justice, ce sont les discours prononcés et les choix effectués depuis 35 ans qui viennent d’être remis en cause.
En novembre 1959, à Bad Godesberg, le SPD allemand avait pris la décision historique d’abandonner l’idéologie marxiste et ainsi permis à la démocratie allemande à faire un grand pas en avant. 56 ans après, il revient au PS et à ses alliés de tirer toutes les conséquences des erreurs ayant une responsabilité certaine dans la situation difficile que notre nation est en train de vivre.
L’heure n’est plus aux faux-semblants ! Dans l’intérêt de notre pays, de l’Europe et de tous les Français, c’est la responsabilité historique du PS de réaliser son aggiornamento et de renoncer, à son tour, à l’idéologie pour faire le seul choix qui s’impose, celui de la France.
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