Il y a un an, ministre de l’Economie et des Finances annonçait une croissance du PIB de 0,8% en 2013, alors que la France entrait en récession. Ce week-end, le même ministre a précisé, avant de se rétracter, que l’économie française est sortie de la récession, mais qu’il abaisse sa prévision de croissance pour l’année en cours à une fourchette de -0,1% à +0,1%… Comprenne qui pourra !
chiffre pas les futures économies de dépense publique…
Tout est fait, dans la communication du ministre, pour embrouiller les Français et leur faire perdre toute capacité de jugement.
La vérité, c’est que le gouvernement a perdu le contrôle des dépenses publiques comme en témoigne leur augmentation – annoncée vendredi dernier – de 11 milliards d’euros (soit 5,9 %) au premier semestre de 2013 ! Faute de maîtriser le retour à la croissance, le pouvoir n’a d’autre issue que d’alourdir la pression fiscale pour financer la dérive budgétaire.
Le gouvernement se revèle incapable de sortir de l’engrenage fiscal dans lequel il a plongé la France : dérapage incontrôlé des dépenses publiques, récession et hausse des prélèvements obligatoires bloquant le retour à la croissance.
Les Français ne s’y trompent pas, qui n’accordent aucun crédit aux déclarations du ministre, pas plus qu’a celles du président, sur le retour de la croissance. Ce n’est pas en grimpant tous les jours – comme la veuve de Malbrough – sur la tour de l’Elysée ou celle de La Lanterne à Versailles pour guetter le retour de la croissance que François Hollande redonnera confiance aux Francais. Au contraire, il est en train, avec Pierre Moscovici, de transformer la croissance en arlésienne en perdant la confiance de l’ensemble des acteurs économiques.
L’amélioration progressive des conditions économiques en Europe rend possible un cercle vertueux auto-entretenu de réduction des dépenses publiques et du déficit, retour a la confiance, puis à la croissance et baisse des prélèvements obligatoires. Pour cela, il faut que le gouvernement arrête d’embrouiller les Français et qu’il engage sans attendre la baisse des dépenses publiques. Il n’y a pas d’autre alternative !
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