La sécurité est un droit fondamental des citoyens et l’une des conditions de l’exercice des libertés individuelles et collectives.
Les événements des derniers jours à Paris et à Sarcelles la montre, ainsi que le droit de pratiquer sa religion et de manifester, menacés. Il appartient à l’Etat, sous l’autorité de ses dirigeants actuels, de les assurer. Chacun doit pouvoir se déplacer, travailler, pratiquer son culte ou manifester sans crainte de casseurs ou autres perturbateurs.
Les exactions de dimanche dernier, d’hier et d’aujourd’hui montre que les forces de l’ordre ont été, malgré leur professionnalisme, débordées par des éléments violents venus par détruire. Ce constat est malheureusement cohérent avec la forte progression des actes violents observée depuis un an.
Le « tableau de bord » remis en juin 2014 au ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a en effet révélé que le cap historique du demi-million d’actes violents commis sur les 12 derniers mois en France venait d’être franchi. Pour la période du 1er juin 2013 au 31 mai 2014, les atteintes volontaires à l’intégrité physique se sont élevées à 504 081 contre 485 601 l’année précédente !
Il convient de mettre un terme d’urgence à cette escalade de la violence. Il faut garantir l’ordre public sur tout le territoire de la République, y compris dans les banlieues difficiles, éradiquer les bandes et disposer d’un arsenal de peines permettant de mettre un terme à la spirale de la violence. Il faut aussi donner aux forces de l’ordre les moyens de se faire respecter et de poursuivre efficacement les délinquants.
Pour stopper la contagion de la violence, le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur ne peuvent plus se contenter de déclarations de principe et de belles paroles. Ils doivent aux Français des actes et des résultats.
La sécurité des citoyens est l’un des fondements de notre pacte républicain. Elle doit constituer une priorité absolue.
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