http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/presidentielle-pourquoi-je-suis-candidat-contre-les-conservatismes-598948.html

Contre les dignitaires du vieux système des partis, il faut proposer une vraie alternative aux Français. Voilà pourquoi je veux être candidat à la Présidentielle. Par François Vigne, chef d’entreprise, fondateur de La France en marche
J’ai choisi de me présenter à l’élection présidentielle de 2017 parce que je crois profondément que nous ne pourrons affronter les défis de notre temps qu’à condition de le faire ensemble.

La sécurité ne sera pas l’ennemie de notre liberté, la compétitivité du progrès social partagé, l’avenir de notre jeunesse du bien-être des retraités, la santé des Français de nos finances publiques ou l’innovation de notre identité si nous choisissons les bons compromis et si nous décidons d’agir collectivement dans le seul intérêt de la France et de tous les Français en dépassant les vieux conservatismes, le clientélisme ou l’esprit de clan.

L’histoire de notre nation et beaucoup d’exemples étrangers montrent que c’est possible. Et toutes mes rencontres sur le terrain partout en France confirment que c’est ce qu’attendent les Français. Mais il est clair aussi, au vu des déclarations de François Hollande hier et des premiers mois de la pré-campagne de la primaire dite de la droite et du centre, en fait des Républicains, que ce n’est pas avec les dignitaires du vieux système des partis actuels que nous y parviendrons. La solution viendra de l’extérieur !

Alors qu’elle n’est pas encore officiellement commencée, la campagne pour la primaire des Républicains fatigue déjà. Tant de postures et de coups bas pour terminer avec un candidat qui fera tout pour perpétuer encore un peu le système dépassé qu’il connaît depuis le début de sa carrière et dont il vit… Comme Cahuzac, la plupart des candidats font parler les morts en mettant le général de Gaulle à toutes les sauces. Ces prétendus héritiers qui ne lui arrivent pas à la cheville feraient mieux de le laisser tranquille en ne pensant plus qu’à une chose : le service de la France, comme il l’aurait fait.

La baudruche Macron va se dégonfler
Le nouveau sondage TNS Sofres OnePoint a été rendu public la semaine dernière. Les commentateurs ont retenu qu’Emmanuel Macron battrait François Hollande dans toutes les hypothèses au premier tour. Mais le sujet n’est pas là, car la baudruche Macron se dégonflera rapidement : derrière un discours moderne, c’est un pur candidat du système avec le même parcours, les mêmes réseaux et la même pratique du discours sans les résultats. La vraie information-confirmation de ce sondage, c’est que Marine Le Pen sera au second tour dans tous les cas de figure mesurés ! Mais cela, les commentateurs préfèrent le taire.

Mettre fin à l’impuissance politique
C’est aussi pour cela que je me bats. Il faut agir vite pour convaincre les Français qu’ils ne sont pas condamnés à toujours subir la même impuissance politique et à assister au déclassement continu de notre pays. Au contraire, je suis convaincu que nous pouvons réussir à changer le système et à faire de nouveau gagner la France si nous prenons notre destin en main et mettons en œuvre le programme que je propose avec la France en marche. C’est mon combat ! Il y a urgence à le remporter : pendant que nos professionnels de la politique continuent à échanger des tweets sur le possible renvoi des mis-en-examen de l’affaire Bygmalion ou les nouveaux mensonges de Jérôme Cahuzac, la dernière étude de l’INSEE confirme que le niveau de vie des Français a continué à stagner et la pauvreté à progresser…

L’épuisement des grands-messes éculées
Côté G20 ou Bruxelles, les nouvelles confirment le même épuisement des grands-messes éculées. Voir les dirigeants autoritaires profiter autant de la situation et de la faiblesse de nos dirigeants, à commencer par ceux de la France, est inquiétant. Cela ne doit pas durer. C’est d’ailleurs ce que me disent les Français partout sur le terrain et pourquoi ils me poussent à accélérer le mouvement. Cela pose évidemment la question des moyens dont je dispose. Mener une campagne présidentielle à partir de ses seules ressources et de celles de ses adhérents ou donateurs est un challenge supplémentaire, quand les candidats des vieux partis établis bénéficient tous de l’argent public pour leur propre rémunération, qu’ils soient élus et/ou fonctionnaires, comme pour le financement de leur activité politique. Contrairement à eux, je ne suis pas payé à faire campagne ! Heureusement, la mobilisation financière sur le terrain prend de l’ampleur, comme pour les signatures que je continue à engranger méthodiquement.

Remonter les dépenses régaliennes
Deux bonnes nouvelles qui arrivent pour terminer. Pour la France d’abord : il y a enfin consensus sur la nécessité de renforcer notre effort de défense et de porter nos dépenses militaires à 2% du PIB. Même Manuel Valls est d’accord ! Mais cela reste des promesses pour des dirigeants qui ont pratiqué depuis 30 ans le désarmement actif de la France pour mieux augmenter les dépenses de fonctionnement de l’Etat .Voilà 4 ans que je me bats pour la remontée des dépenses régaliennes (défense, police, justice et diplomatie) au sein du budget de l’Etat. Il est heureux que mon discours porte enfin.

Pour ma campagne ensuite : 3 maires viennent de me confirmer leur soutien et leur signature. Jour après jour, je me rapproche de la barre des 500. Le combat continue !

lfm_2016