Depuis les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du Rouvray, le pouvoir fait l’impasse sur les enjeux économiques. Pendant que le Premier ministre répète à l’envie son refrain « nous sommes en guerre », sans réellement prendre les moyens de la gagner, la France perd la bataille économique.

Depuis quelques jours, les statistiques se succèdent, toutes orientées négativement. Chômage, croissance, solde du commerce extérieur, production industrielle, prix à la consommation, tous les indicateurs confirment l’incapacité du gouvernement à permettre à notre pays d’emprunter enfin le chemin d’une véritable reprise.

Il n’y a pourtant aucune fatalité. Les chiffres de l’emploi publiés en fin de semaine dernière aux Etats-Unis montrent la vigueur de l’économie américaine. Quant à l’Allemagne, elle affiche 0,4% de croissance au deuxième trimestre, contre 0 pour la France, et 3,1% de croissance sur un an, soit son rythme le plus élevé depuis cinq ans !

La bataille contre le terrorisme islamiste, sur les terrains extérieurs, comme à l’intérieur, coûtera cher, surtout si elle est longue comme le proclame l’exécutif. Augmenter notre effort de défense, renforcer les moyens de la police, de la justice, de l’administration pénitentiaire et de l’éducation nationale, assurer une véritable intégration après les dernières années d’errance exigent des moyens importants et une croissance substantielle.

Dans cette perspective, il est urgent de mettre en oeuvre les réformes nécessaires sans perdre une année de plus. Il en va de l’intérêt de la France comme du succès de notre combat contre le terrorisme islamiste.

Aucune victoire durable ne sera possible sans victoire économique !

lfm_2016